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Younès Chétali (Ex-président de la FTF et du CNOT»: «Le forfait n'est pas la bonne solution , mais le recours aux arbitres étrangers en est la meilleure»
«Je commence par vous dire que notre football traverse une bien mauvaise passe et j'en ressens une vive amertume. Reste à savoir comment nous allons nous en sortir. Dois-je rappeler la position idéale dont bénéficiait le football tunisien dans les instances internationales. Le premier pays qui a organisé le premier championnat du monde des Juniors, c'était déjà en 1977, le premier pays visité par Aïssa Hayatou juste après son élection à la présidence de la CAF, le seul pays africain donné en exemple par Havalange alors président de la FIFA. Que vit-on aujourd'hui ? Une situation dont l'issue reste incertaine. Dernier exemple : le comportement des joueurs et des responsables de l'Equipe nationale en Guinée Equatoriale sur le terrain et devant les vestiaires. Que pense-t-on la réaction du chef de la délégation et je n'ose pas le nommer qui déclare à haute voix à une chaîne de télévision qu'il a insulté l'arbitre ? » Haro sur l'arbitrage «J'en arrive maintenant à votre question. Je me permets de scinder mon intervention en deux parties : 1- Indépendamment de mon appartenance à l'Etoile, je dirais, sans hésitation aucune, qu'elle a été sérieusement pénalisée par l'arbitrage. Je ne vais pas m'attarder là-dessus dans la mesure où les enregistrements impliquant les erreurs d'arbitrage peuvent être visionnés par ceux qui doutent en leur crédibilité. Reste à savoir qui utilise qui pour envenimer une situation qui ne fait que se dégrader de semaine en semaine. C'est pourquoi je pense qu'il aurait fallu recourir à la solution qui a donné ses fruits par le passé à savoir celle de recourir à des arbitres étrangers pour les matches dits à hauts risques entre les équipes qui jouent pour le titre et pourquoi pas celles pour éviter la relégation. Je ne vois pas où est le problème sachant que ce genre de recours calmera tous ceux qui doutent dans les intentions des uns et des autres. Cela évitera au pays ces dérives que l'on voit à chaque journée de championnat d'autant plus que cela va de mal en pis. Raouf Najar et Tahar Sioud l'ont fait par le passé évitant moult dérapages. Maintenant que le vase a débordé, il est temps de recourir à cette solution. H. Jenayeh et Bounjah : dérapages déplacés 2- «Place à la seconde partie de votre question. Aujourd'hui plus que par le passé, les responsables de l'Etoile sont soumis à une pression continue d'une grande partie de leur public. Laquelle partie croit plus que jamais que leur équipe est dans l'œil du cyclone et que l'on cherche à lui barrer la route du sacre. Il faut se mettre à leur place et je comprends un peu leur décision consistant à se retirer de la compétition ou à défaut d'aligner leurs juniors pour terminer le championnat. Je ne pense pas que c'est la bonne décision, l'Etoile a un nom et un prestige à défendre, elle doit continuer à jouer tout en cherchant à obtenir justice par le biais de moyens légaux. Je ne terminerais pas sans aborder le comportement du jeune Houcine Jenayeh qui porte un amour sans borne pour l'Etoile depuis son enfance. Ceci n'explique, en aucune manière, son comportement envers l'arbitre après le coup de sifflet final et sa déclaration devant les caméras des télévisions. Et ce Baghdad Boujnah qui n'en finit pas de porter un fort préjudice à son équipe. Un récidiviste notoire : six matches de suspension la saison dernière, cinq cette fois-ci pour les mêmes raisons. Je préfère m'arrêter là ».