L'être humain est un être « comptable », c'est-à-dire, que la nature l'a doté de l'instinct de conservation qui lui permet de lutter pour la survie, mais aussi de calculer l'impact de ses actes en terme de « pertes et profits » Il serait intéressant de voir dans la situation actuelle, la boîte de commandement du « terroriste » dans ces termes et se dire qu'est-ce qu'un terroriste peut perdre, en agissant de la sorte. Et la réponse est terriblement choquante et inattendue : Rien ! Oui, les terroristes dans le système actuel du « droit des gens » ancêtre du droit humanitaire international, n'ont rien à perdre ! Tout à gagner ! Tout au plus et après quelques décennies de poursuites si on arrive bien sûr, à les capturer ils iront à la Cour pénale internationale pour être jugés pour « crimes contre l'humanité », où ils pourront vivre dans une « prison » cinq étoiles, puisque la peine de mort est abolie par l'ONU et ses dérivées, entourés de toutes les attentions et les précautions humanitaires de la communauté internationale, celle là même qu'ils veulent anéantir à jamais. Pour la Tunisie, la situation est pire et à la limite du burlesque. L'Islam politique dans ses tendances multiples et pleines de subtilités, arrive même quelque part à « comprendre » les causes et les mobiles des crimes commis au nom d'une lecture spéciale de la religion et de la société. D'où son appel à « l'éducation », au « développement » des régions défavorisées et surtout... surtout, à éviter les « punitions.... collectives » qui rappellent l'ancien régime ! Evidemment, on ne se posera jamais la question pourquoi la Tunisie a eu la paix pendant 23 ans de régime de dictature, avec deux seuls attentats terroristes majeurs : La Ghriba de Djerba et Soliman, et qui ont été éradiqués à la racine, sauf que l'amnistie générale a permis à ces criminels de reprendre du service... et quel service ! On ne se posera jamais la question de savoir qui et comment, ont été démantelés les services spéciaux de la lutte anti-terroriste et des renseignements généraux du ministère de l'Intérieur proclamés pêle-mêle « police politique » après la Révolution et qui a engendré la perte de l'immunité anti-terroriste de ce pays pendant quatre longues années de transition. On ne se posera jamais enfin la question qui a rendu nos frontières si vulnérables et si accessibles et qui a donné des visas (V.I.P s'il vous plaît) à toutes la racaille des prédicateurs d'Orient, entrés en « conquérants » de l'Ifrikiya « dénaturée » par la culture réformiste bourguibienne et la modernisation. Tout cela a un prix que nous payons aujourd'hui au prix fort et pour rattraper le temps perdu, comme dirait Marcel Proust, il va falloir prendre des mesures draconiennes et amères afin que les terroristes sachent qu'ils ont aujourd'hui et demain quelque chose à perdre dans ce pays. Parmi ces mesures, le Premier ministère doit dissoudre (par décrets S.V.P), toutes les associations dites « religieuses » et « culturelles » et qui ont été confondues de soutenir, financer et diffuser la culture takfiriste et jihadiste dans les quartiers populaires et autres régions intérieures. Autre mesure, le code de la nationalité doit changer et très rapidement pour priver les terroristes qui ont fait allégeance à l'ennemi et qui ont intégré Daëch, l'Aqmi, El Qaïda et toute autres formations fasciste terroriste, qui a pour objectif déclaré de détruire la Tunisie, son peuple et sa culture millénaire de les priver de la nationalité tunisienne. La Grande Bretagne l'a fait, elle qui est la mère des démocraties mondiales et qui a créé la première charte universelle des droits de l'Homme : « The Bill of rights ». L'Australie l'a fait, l'Autriche est déjà sur la même voie et tout l'Occident finira par adopter la mesure sans parler de la Russie, qui est la première réelle puissance anti-terroriste du monde. Autre mesure, tous les complices, qui ont aidé à la mise en œuvre d'actes terroristes concrètement doivent subir les peines les plus lourdes prévues par les lois tunisiennes existantes sans attendre la fameuse nouvelle loi anti-terroriste qui risque sous la pression des faux « prophètes » des droits de l'Homme de se diluer au maximum pour faire échapper les criminels aux peines maximales. Rien que le code pénal, punit sévèrement et de la même peine le criminel et ses complices. La guerre anti-terroriste est à ce prix, si on veut réellement l'engager. C'est aux Tunisiens de dire ce qu'ils veulent vraiment : Eradiquer le terrorisme ou jouer avec ! Le sang de Socrate Charni, des soldats du Chaâmbi, décapités et du dernier en date, le héros martyr de la nation, Aymen Morjane, ne demande pas vengeance mais tout ce que l'Islam permet : Le « Quaçass » ! Et dans ce cas, les terroristes savent bien ce qu'ils ont à perdre, si on mettait les peines prévues par les textes sacrés en exécution !