Le litige entre l'Espérance ST et Youssef Blaïli n'en finit pas de faire couler beaucoup de salive alors que les choses sont beaucoup plus simples qu'on le pense. Inutile de rappeler les sautes d'humeur répétées du joueur algérien portant préjudice à l'Espérance ST et à une partie de son parcours. L'Espérance ST a saisi la FIFA, preuves à l'appui, après que le joueur eut abandonné les entraînements sans raison tout en demandant une indemnisation pour le préjudice porté à l'équipe. Youssef Blaïli en a fait de même en demandant à ce que la partie adverse lui verse un montant représentant les mois pendant lesquels il a porté les couleurs du club sans être payé (salaires et primes). Sans entrer dans les détails qui sont du ressort des juristes, la commission compétente de la FIFA a tranché en renvoyant les deux parties dos à dos ou presque dans la mesure où la partie espérantiste a été lésée quelque part. Un problème reste, néanmoins, à éclaircir : celui inhérent à la durée réelle du contrat liant le joueur algérien à l'Espérance ST. Youssef Blaïli persiste à dire que ledit contrat expire le 30 juin 2014. Raison pour laquelle il a adressé, en temps voulu insiste-t-il, une correspondance à la direction de l'Espérance ST l'informant de son refus d'y rester après le 30 juin 2014. La partie espérantiste rétorque qu'elle n'a pas accusé réception de ladite correspondance pour des raisons qu'elle ignore et que le contrat du joueur comporte une clause qui lui permet de le prolonger d'une année supplémentaire c'est-à-dire jusqu'au 30 juin 2015. Or, cette partie du litige entre l'Espérance ST et Youssef Blaïli n'a pas été portée devant la commission compétente de la FIFA. Le litige évoqué par l'Espérance ST s'est limité à évoquer le défaut du joueur de respecter ses obligations contractuelles. Pour terminer, il y a lieu de dire que la FIFA ne donne pas les raisons ayant entraîné le rejet des requêtes qui lui sont adressées. Elle le fait dans le cas où la partie requérante le demande par écrit. L'Espérance ST compte le faire et décidera d'un éventuel appel après une étude approfondie des raisons ayant entraîné le rejet de sa requête.