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Un devoir d'Etat ! Une exigence vitale et éthique !
Publié dans Le Temps le 22 - 07 - 2015

Après les « mosquées » hors-la-loi et les faux imams du clergé « takfiristes », voilà qu'on se réveiller sur un nouveau désastre éducationnel qui démolit les bases éthiques de l'enfance tunisienne avec ces jardins (sic) d'enfants, eux aussi, hors la loi... C'est à croire que par la grâce des gouvernements « troïkistes », la nouvelle République promise n'est qu'une « République » hors les lois !
Je reviens souvent au père fondateur de la science politique des lumières, le grand Aristote, parce que toujours d'actualité et qui, il y a plus de 2000 ans faisait sa leçon magistrale à ses étudiants en promenade, sur la femme et l'enfant.
Et comme par hasard, il faisait des deux déjà les « protégés » de l'Etat ou ce qui était désigné en Grec par « Polis » et qui veut dire « cité-Etat ». Entre parenthèses, l'Angleterre la mère des démocraties modernes a adopté le même concept 1500 ans après Aristote, en désignant les enfants « abandonnés », protégés de la « cour » ou du procureur du Roi, et de la Reine (Warded of court) !
Or, y a-t-il de plus «abandonnés » à leur sort que les enfants de la Tunisie moderne, indépendante, voilà bientôt 60 ans, livrés sans défense à l'obscurantisme rétrograde et ses « usines » de lavage des cerveaux financés et encouragés par les forces de la décadence médiévale et encore plus par la complicité de fait et la lâcheté de l'Etat à les défendre et les sauver de l'esclavage obscurantiste ! Sommes-nous suffisamment conscients de ce que sera ce « produit » humain élevé et sculpté dans la culture dégradante pour la femme en général, qui en fait un être inférieur, incapable de vivre sa liberté en toute responsabilité puisqu'on l'astreint dans ces jardins de « l'enfer » dès la petite enfance à être séparée de l'homme (garçon) et à se couvrir du « hijab » depuis l'âge de trois ans.
Dans un Etat de droit et une République qui a acquis quelques lumières minimales aristotéliciennes, cet « esclavagisme » de l'enfance qui se fait voler et « violer » sa joie de vivre et d'être doit être condamné par la loi et faire en sorte que l'Etat, ses ministères et ses procureurs protègent nos enfants de la mort civile qui leur est imposée par ces « charlatantes » de maîtresses venues des ténèbres les plus lointaines.
Il faut déclarer à nouveau, l'enfance tunisienne « protégée de l'Etat », ses ministères et ses procureurs ! C'est un devoir et une charge essentielle pour préserver l'identité lumineuse et millénaire du peuple tunisien.
Faut-il rappeler que le grand leader Ali Bacha Hamba est mort à Constantinople dans la détresse et l'exil, ainsi que son frère Mohamed, pour avoir revendiqué dès 1905 le droit à nos enfants d'aller à l'école de la République éclairée et non celle de l'obscurantisme médiévale ! Que Bourguiba, Farhat Hached, Mahmoud Messaâdi, Radhia Haddad et tous ceux et celles qui ont milité pour la démocratisation de l'enseignement et sa généralisation, dans les écoles de la République, où les filles sont les égales des garçons sans jamais avoir été séparées sur les bancs de ces écoles mixtes et libres !
C'est un cauchemar et une honte pur nous tous !
Cette bataille est aujourd'hui aussi importante que celle que nous menons contre le terrorisme, parce que si on ne la gagne pas, nous aurons dans une génération à peine, les futurs acteurs agents de la terreur que ces « jardins » de la décadence forment sous nos yeux, à la lumière du jour et dans l'impunité totale !
Au fait, qui a fait le vrai bilan de la poussée terroriste actuelle ! Il ne faut pas un génie du monde éducatif, pour comprendre que nous récoltons aujourd'hui avec les « Gadhgadhi » et compagnie, toutes les semences que les faux islamistes, extrémistes fanatisés ont injecté dans le corps social tunisien depuis des décennies ! Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme et nos enfants embrigadés aujourd'hui, dans les écoles de l'obscurantisme, de force même par leurs parents sous tutelle des imams fanatisés inconscients, seront les futurs terroristes de demain, car comme le dit le philosophe allemand Frederick Rhau : « L'enfant est le père de l'Homme » !
Messieurs et Mesdames du gouvernement, assumez vos responsabilités et protégez l'enfance de ce pays !
C'est un devoir d'Etat et une exigence éthique suprême et vitale pour la liberté et la dignité des Tunisiennes et des Tunisiens, aujourd'hui, et surtout, demain !
Il est aussi de notre devoir de rouvrir les jardins d'enfants publics et municipaux, ainsi que ceux de l'UNFT, qu'on a jeté eux aussi, en pâture aux forces rétrogrades qui ont signé son arrêt de mort ! que de lâcheté d'avoir abandonné l'UNFT, un des fleurons de la modernisation féminine depuis l'indépendance et même avant, après avoir séché méthodiquement ses finances et ses ressources du temps de la Troïka pour la marginaliser et limiter son rayonnement. Tout cela fait partie du « grand projet » contre l'identité spécifique tunisienne qui a failli réussir au nom de la Révolution volée et hypothéquée par les forces de l'obscurantisme.
L'UNFT était une organisation nationale modèle et émérite
Elle a contribué largement au succès du planning familial, surtout en milieu urbain précaire et en milieu rural, et sans lequel, nous serions aujourd'hui 23 millions d'âmes !
Imaginez le désastre alors que nous peinons à donner une vie décente à 11 millions de personnes !
L'UNFT a aussi largement contribué à la protection et à l'épanouissement de l'enfance de la précarité, puisqu'elle avait ses propres jardins d'enfants qui n'ont rien à voir avec celles de l'obscurantisme.
C'est un devoir national et un acte de résistance morale et intellectuelle de réhabiliter l'Union des femmes tunisiennes. Assez de lâcheté à vouloir ménager et faire plaisir aux obscurantistes en intégrant leur jeu et leurs équations. La lumière de nos enfants nous interpelle ! Ne la tuons pas notre lâche complicité !
K.G


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