Temps très chaud Stade Ali Zouaoui Pelouse artificielle Assistance: JSK – ST : 1 à 1 Tirs aux buts : 7 à 8 Buts de : Chehaïbi (45+2) pour la JSK, et Landolsi (85ème) Arbitrage de Khaled Guizani assisté par Naoufel Dhouadi et Ramzi Ben Thabet Quatrième arbitre : Jalel Sahbani Commissaire du match : Mourad Daâmi Formations des deux équipes : JSK : Kalaï – Laâmari – Laâyouni – Keïta – Bhar – Traoré – M'hadhebi – Chehaïbi –Laâouichi – Ragoubi – Jedaïed ST : Amdouni – M'hadhebi – Kochti - Ben Akremi – Ouni – Kouassi – Landoulsi – Ben Yahia – Marzouki – Hannachi - Jaffala Changements : JSK : Jedaïed par Jelliti (64ème), Laâouichi par Zakkar (72ème), Chehaïbi par Bnina. ST : Jaffala par Jerbi (76ème), Chehaïbi par Bnina (82ème), Ben Yahia par M'barek. Joueurs avertis : JSK : Laâmari (19ème), Chehaïbi (45+2) ST : Kochti (93ème) Le cadre revoie les plus nostalgiques aux années 70. C'était là dans cette enceinte sportive mythique, le stade Feu Ali Zouaoui, mais sur un rectangle en terre battue que la JSK avait peint ses plus beaux tableaux sportifs. Presque quatre décades après, le châssis est presque le même, et seul le terrain est devenu synthétique. Hier après midi, par une température avoisinant les quarante degrés, il n'a pas été théâtre de ces grands débats colorés dont il a été fièrement témoin. Cela se comprenait, il faisait très chaud pour exiger plus de tous les acteurs. Il est connu, depuis des lustres, que la Coupe, le plus souvent sourit au club le plus audacieux, à celui qui la désire le plus, et pour dire vrai et résumer en un mot ce qui s'est passé cet après midi à Kairouan, l'enthousiasme était plus du côté desstadistes en particulier les plus jeunes d'entre eux. La première tranche de la rencontre s'est toute disputée dans le milieu de terrain, il y avait des intentions par ci, des desseins par là, mais d'un côté comme de l'autre on a péché au niveau de la conclusion. Chehaïbi avait inauguré le festival des opportunités mises au vent dès la cinquième minute. En très bonne position il n'avait pas pu ajuster sa tête, suite à un bon centrage de Ragoubi. L'occasion était trop belle pour être manquée. Vers la vingtième Marzouki avait profité d'une aubaine dont il n'avait pas pu tirer profit, en manque de sensations. Son tir n'avait pas dérangé outre mesure Kalaï qui subtilise en toute quiétude. Trois minutes après, M'hadhebi pas trop concentré ne cadre pas son tir qui finit loin de la cagestadiste. Le dernier quart d'heure a été marqué, par deux actions de Jaffalad'abord, vers la 32ème, et de Jedaïed ensuite, vers la 38ème . Les deux joueurs avaient d'autres solutions mais tous deux avaient privilégié celles individuelles, et ponctué par deux grossières erreurs du gardien stadiste Amdouni (dégagement de novice, et sortie hasardeuse), qui ont permis à Chehaïbi de racheter de sa bévue d'entame de match. On jouait les arrêts de jeu (45+2). Héritant de la balle, il passe comme un couteau dans du beurre, dribble le portier stadiste et n'eut aucune peine pour loger la balle au fond du sac. Où étaient les joueurs de l'axe stadiste ? Au retour des vestiaires, les visiteurs avaient affiché leur vouloir de revenir au score, mais ils avaient surtout péché par leur suffisance et surtout par leur approximation. Le danger devant le camp adverse n'était fécondés que sur des balles arrêtées. Le ST pouvait revenir à la marque mais Ben Yahia bien servi par Jaffala vendange une chance sérieuse. Son tir passe à côté (50ème). Sept minutes après, la transversale trouvée par Jaffala suite à un corner, refuse l'égalisation aux ‘vert et rouge'. Bien entendu, le club du Bardo, jeté devant avait offert de grands boulevards derrière, mais les acteurs locaux n'en avaient tiré aucun profit. Jedaïed(59ème), Ragoubi (61ème), et Chehaïbi (67ème et 71ème) avaient le but au bout des crampons mais le finish n'était pas au rendez vous. Ils doivent s'en mordre les doigts car cinq minutes avant la fin du match Bnina, commit l'irréparable, une faute de main évidente que l'arbitre sanctionne et que Landolsi convertit froidement. Une égalisation presque inespérée, mais synonyme d'un grand bol frais aux Stadistes, qui avaient résisté et frappé un grand coup. Il n'y avait rien à signaler durant le calvaire des prolongations car des deux côtés on s'est contenté de gérer son affaire. L'inévitable loterie nommée tirs au but avait réjoui les moins anxieux, les plus adroits, donc les joueurs du Stade Tunisien (7 – 8). MAE