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«L'amoureuse des malades»
Publié dans Le Temps le 29 - 10 - 2015

Quelle classe ! Une vraie bourgeoise d'un certain temps qui avance à petits pas comme une grande princesse...
Une princesse très humaine, à la Marie Theresa et qui a eu la force de surmonter un accident dans la reproduction des gênes appelé communément cancer.
Sa douce et à peine audible voix, désarme tout éventuel agresseur... Sa qualité d'écoute au téléphone amortit tout choc et toute douleur consécutive à une mauvaise nouvelle comme celle d'être atteint par un cancer... Une nouvelle que rares parmi nos grands professeurs savent communiquer à leurs patients, futurs grands clients dans les cliniques, laboratoires, instituts d'imageries...
Généralement, que le grand monsieur détenteur du grand savoir lui permettant de détecter la maladie, baisse les yeux et dit de façon quasiment honteuse que le patient-client, est cancéreux. De quoi rendre coupable le malade à soigner...
On peut cacher sa maladie jusqu'à mort subite pour ne pas effrayer la famille... de cette fâcheuse mauvaise nouvelle... Si on a la force de le faire c'est tant mieux.
Sinon, comme c'est la majorité des cas, Mme Zarrouk est là avec son association pour loger, encadrer, suivre, soigner, guérir... le malade.
La société civile comble les brèches de l'hôpital Salah Azaïez.
Les Rahal et autres, parmi ses subalternes, peuvent nier tout affront consécutif à un accueil manquant d'élégance par leur personnel soignant ou administratif à Salah Azaïez devenu leur « propriété » publique et privée... ça ne change rien à la douleur prise en charge par Mme Zarrouk.
On peut se lasser des mots de reconnaissance prononcés par des malades heureux d'avoir été pris en charge par l'A.M.E, ça ne change rien à la vérité niée par certains grands patrons qui ont le pouvoir de signer les ordonnances... et font, rien que pour ce pouvoir, l'objet de toutes les sollicitations des laboratoires privés...
L'amère réalité du grand décalage entre demande et offre de soins médicaux du cancer... a mis la puce à l'oreille de Mme Zarrouk. Son association est là.
Elle intervient auprès de certains « petits » privés pour prendre en charge des malades, anéantis par la pauvreté, l'éloignement de la capitale et l'impossibilité chez Salah Azaïez de prendre en charge toute la misère du monde...
Un autre Salah Azaïez est promu, mais entre le dire et le faire, il y a toute une mer, dit un proverbe italien.
Entretemps, et rien qu'en 2015, l'AMC a envoyé des enfants cancéreux se faire soigner en France pour revenir guéris, 6 mois après...
Il n'est pas certain que la CNAM puisse faire mieux d'un seul coup !
Dans le noir des conflits d'intérêts et la non préparation du plan cancer, Mme Zarrouk offre un espoir...
Dans un de ses nombreux séminaires, il a été recommandé d'associer un psy au moment de l'annonce de la maladie, pour amortir le choc.
Pr. Khelif, psychiatre spécialisé dans les cas des maladies du cancer, ne se lassera jamais de le répéter : l'Etat n'aurait pas les moyens de restructurer tant de psy...
Comme la générosité n'est pas la chose la mieux partagée, entre grands maîtres accumulant salaire et activité complémentaire privée dans les hôpitaux publics, concurrençant ainsi de façon déloyale, leurs élèves installés à leur propre compte, une véritable industrie et une grande machine broyant tout en exploitant désarroi, peur et amour des parents pour leurs malades.
Ils débourseront toutes leurs économies, vendant tous leurs biens... pour un jour supplémentaire de vie de leur malade.
Il y a suffisamment de prédateurs pour en tirer profit. Une enquête devrait être diligentée par le ministère de la Santé qui ne veut pas être le ministère de la Maladie, pour déceler les conflits d'intérêts... et prier nos grands milliardaires enrichis sur le dos des cancéreux, qu'on savait mortels dans quelques mois, de choisir entre le public et le privé...
Ils vous diront qu'ils sont misérables nos grands maîtres, puisqu'ailleurs, ils gagneront plus.
Avec ce que le secteur privé leur permet d'accumuler, les qualifier de misérables, serait bien juste. Car, il ne s'agit point de misère matérielle, mais morale... Les malades, ils en ont tellement vu, qu'ils ne sentiraient que l'or à puiser de leur cancer.
Heureusement que la société civile est là pour dénoncer ces sangsues et alerter... Vivement des dizaines de Mme Zarrouk consacrant leur vie aux malades, car jusque-là, le malade n'est pas au centre du système. Dommage !
Que la vie soit en rose pour une fois par les malades avec leurs médecins guérisseurs et non seulement, à ces derniers, dont la bonne santé de leurs patients est le cadet... de leurs soucis.
Attendons le Plan Cancer !


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