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«Parle-moi»,... de l'émoi qui naît !
Publié dans Le Temps le 04 - 11 - 2015

De part ses racines mitigées et ses pérégrinations à travers le monde, elle est polyglotte et touche-à-tout. Valsant entre les cultures, jouant et déjouant les coutumes et les rites qu'elle a hérités de sa double identité arabo-occidentale, elle fait, refait et défait le monde. Un monde en perpétuelle mouvance.
Elle, c'est Leila Buck. Une actrice à plusieurs casquettes qui nous vient directement de New-York. Elle débarque samedi 31 octobre 2015 avec dans sa mallette, une kyrielle d'expériences outre-Atlantique en arts et en savoirs et une pièce de théâtre intitulée «Talk to me» (Parle-moi). En réponse à l'attentat qui toucha au mois de juin dernier la ville de Sousse, elle y débarque en signe de soutien et de défi. Nulle place à l'obscurantisme face à l'art !
Leila, cette actrice hors-pair a été invitée par le Centre culturel de Sousse et l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Tunis.
Qui est Leila Buck ?
Leila Buck est d'abord une fille de parents mixtes. Mi-Libanaise et mi-Américaine, elle hérite de ses géniteurs la richesse de deux cultures complètements différentes et éperdument riches !
En grandissant, elle devient écrivaine. L'amour des lettres et des arts fait d'elle une conteuse et une professeur exerçant dans les plus grandes écoles américaines à l'instar de Creative Arts Team at the City University of New York. Entichée par le 4ème art, elle devint la directrice des études du Nibras Arab-American Theater Collective.
En plus de son travail d'enseignante, elle organise périodiquement des ateliers de formations destinées aux professeurs d'art dramatique.
«Parle-moi», appel à l'identité humaine
Dans son one-woman show, Leila dresse le portrait d'une matriarche libanaise cosmopolite telle que contée par sa petite-fille libano-américaine. Durant une heure et quart, l'actrice tente de reconstituer l'histoire de Teta son bien-aimé. Elle se déplace entre les voix, les religions, les temps et les espaces, entre Beyrouth, Bethesda et bien d'autres contrées.
«Talk to me» (Hkeelee) invite les spectateurs tunisiens à une exploration interactive entre deux cultures tantôt paradoxales, tantôt complémentaires. Les aléas de la vie et la reconstitution de soi, de ses choix : ce à quoi nous nous accrochons, ce que nous décidons de lâcher et de la manière avec laquelle nous façonnons notre personnalité.
Dans cette pièce pédagogique, Leila reconstitue l'Histoire, la sienne. Elle y relate son expérience américano-arabe. Elle se confesse à son public tunisien, met à nu la lutte permanente dans laquelle elle a grandi et les perpétuels questionnements qui ont bercé son être. Elle se confesse : cette valse entre les deux cultures n'était pas souvent un long fleuve tranquille. Les soubresauts ont largement jalonné son itinéraire et ont fait vaciller ses choix par moments.
Fortement applaudie par les spectateurs tunisiens, «Talk to me» a été maintes fois récompensée. Elle a parcouru le monde et a été jouée dans des écoles, des universités et durant des conférences. Avant Sousse, la pièce a planté son décor aux Etats-Unis, en Belgique, en France, en Suisse et même en Chine.
Polyglotte, Leila Buck jongle entre les langues. Son expérience humaine se traduit par ses origines mais également par son vécu en Orient entre le Koweït, Oman, Iraq et le Liban où elle a résidé. Son art est par déduction inspiré par ce métissage entre les civilisations et les identités. D'ailleurs, dans son one-woman show, au centre culturel de Sousse, elle voyage entre les langues : l'anglais, l'arabe et le français.


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