Dimanche dernier en remportant son neuvième africain, l'équipe sahélienne semble clôturer un cycle pour en ouvrir un nouveau. En effet, l'Etoile à partir du mois de mars 2016 prochain retrouvera la compétition de la Ligue des Champions. Mais entre temps elle aura à affronter le club congolais de TP Mazembe pour le compte de la Super Coupe africaine que les Etoilés ont remporté par le passé à deux reprises, la dernière c'était en 2008 face au CSS. Aussi après un cycle CAF qui aura duré prés de neuf mois (Mars 2015- Novembre 2015), couronné par un autre trophée l'Etoile poursuivra son aventure africaine la saison prochaine. Bref un bilan CAF somme toute positif pour un club qui détient toujours des records. En effet, l'Etoile demeure toujours le club tunisien le plus titré sur le plan continental avec neuf titres, toutes compétitions africaines confondues (4 CAF, 1 Ligue des Champions, 2 Coupe vainqueurs de coupe, 2 Super-Coupe). Au titre des participations, l'ESS était présente à 21 reprises successives en compétition africaine. En 2016, les étoilés qui seront présents en Ligue des Champions, enregistreront leur 26ième participation (toute compétitions confondues) à l'échelle africaine (la 22ième successivement et la 11ième en Champion's League). La réussite ? c'est aussi une question de moyens ! Faut-il le rappeler, toutes ces réalisations, si elles sont à mettre au crédit de générations de joueurs, n'auraient été possibles pour cette édition sans le concours de deux hommes. D'abord du président Ridha Charfeddine qui a pris en mains courageusement un club à un moment très critique de son histoire n'hésitant guère d'apporter à la fois les moyens financiers et le savoir-faire managearial ; ensuite d'un entraineur chevronné, Faouzi Benzarti qui a su composer pour faire une équipe d'avenir, compétitive et plaisante à voir jouer au football. N'est-ce pas là l'essentiel ? Le travail de toute une équipe Cette réussite des étoilés, n'aurait été également possible sans le concours d'une équipe technique et médicale dévouée et solidaire. En effet, le travail du coach Benzarti n'aurait été parfait sans l'apport du premier adjoint, Ridha Jeddi, dont les qualités humaines et sportives ne sont plus à démontrer, et un second adjoint, lequel par son expérience d'ancien joueur a su assurer l'équilibre dans les vestiaires et les coulisses. Il va sans dire que l'apport des deux préparateurs physiques Karim Bouaâssida et Manef Neby a été déterminant dans un moment du parcours lorsqu'il fallait parer au plus urgent en assurant la disponibilité totale des joueurs souvent blessés et ce dans des délais records. Point en reste l'équipe médicale, sous la conduite du Pr F.Khachnaoui aidé en cela par l'autre Pr Dr Souhail Bannour (préparateur mental) et de Nidhal Hachem et Chiheb Bou Ali (soins naturels). Belbouli, un 5ème titre africain ! Incontestablement, le capitaine et gardien de l'ESS Aymen Belbouli, fut l'homme du match lors de la dernière finale africaine dimanche dernier. Le public étoilé n'oublieras pas de sitôt la parade de Belbouli à la 89ième du match lorsque suite à un coup franc adverse des 20m, l'international tunisien avec son agilité habituelle est allé chercher un ballon dans un coin presqu'impossible. Nul ne peut nier le fait que le gardien étoilé, l'homme des grands rendez-vous, a toujours répondu présent aux côtés de ses coéquipiers. Capitaine exemplaire et gardien à l'expérience consommée tant avec l'ESS qu'avec la sélection nationale, Aymen Belbouli demeure au sein du club sahélien, sans le moindre doute, l'homme de cette décennie voire plus. Il est vrai qu'il est à son cinquième titre africain.