Tunis-Le Temps:Il s'agit dans cette affaire d'un jeune homme oisif qui ne trouva meilleure activité que de cambrioler les maisons des travailleurs à l'étranger, en l'absence de leurs propriétaires. Il choisit la banlieue nord, pour opérer en repérant surtout les villas somptueuses et où il pouvait récolter un butin conséquent.Il agissait à des heures tardives de la nuit, pour ne pas être repéré. Une première victime avait, en rentrant au pays, constaté la disparition d'un lecteur laser, d'un récepteur, d'un téléphone portable, ainsi que de la somme de trois mille dinars. Elle alla déclarer ce vol au poste de police de la localité. A peine quelques jours plus tard, une deuxième personne, émigrée également, constata en rentrant la disparition de son ordinateur ainsi que de plusieurs vêtements. Il alla déposer plainte au même poste de police, où il apprit qu'un jeune homme était arrêté pour des faits similaires. Ce jeune homme s'avéra être celui qui commit les deux cambriolages. En effet, ses empreintes concordaient avec celles trouvées sur certains objets volés et saisis par la police. Confondu par cet élément de preuve probant et tangible, le jeune homme finit par avouer son forfait, reconnaissant par là même, qu'il était celui qui cambriola les deux maisons. Inculpé de vol qualifié, il comparut devant le tribunal de première instance de Tunis, déclarant qu'il regrettait son geste qu'il commit à cause de l'état d'indigence où il se trouvait. Une partie des objets volés ont été restitués à leurs propriétaire et de ce fait, l'avocat de la défense sollicita les circonstances atténuantes. Le tribunal, après en avoir délibéré, le condamna à 8 ans d'emprisonnement.