Le constat est terrible. Un Tunisien sur 3 est hypertendu. La sédentarisation, les nouvelles habitudes alimentaires et les surcharges pondérales qu'elles entraînent, le tabagisme, l'insuffisance ou le manque d'exercices physiques ... en sont les principales causes. En se référant à la moyenne internationale (puisqu'il n'existe aucune étude en ce sens en Tunisie), sur 3 hypertendus, un seul est correctement contrôlé. A partir de là on ne peut que constater les dégâts. Aujourd'hui en Tunisie, la principale cause de mortalité, un décès sur trois, est le fait des maladies circulatoires. Peut-on mieux faire Incontestablement oui. C'est pour cela et à l'initiative des Laboratoires SAIPH, que les cardiologues de toutes les régions de Tunisie , exerçant dans les secteurs hospitalier et privé, se sont réunis hier samedi 12 décembre 2015 à Hammamet, pour en débattre et tirer les conclusions qui s'imposent pour inverser la tendance et faire en sorte que les hypertendus tunisiens soit mieux pris en charge et suffisamment contrôlés. Au cours de cette manifestation intitulée « Actualités sur l'hypertension artérielle », les cardiologues tunisiens ont pris connaissance de l'expérience française qui s'est fixé comme objectif d'atteindre en 2015 un pourcentage de 70 % d'hypertendus équilibrés, soit le double de la moyenne mondiale. Le symposium organisé à cet effet a été animé par le Professeur Bernard VAISSE président du comité français de lutte contre l'hypertension artérielle (C.F.L.HTA). Dans son intervention, le Professeur VAISSE a indiqué qu'outre les règles hygiéno-diététiques, le bon choix du médicament anti hypertenseur joue un rôle important dans le succès thérapeutique. Le «bon traitement », a dit Le Pr VAISSE, doit être efficace, bien toléré, accessible et facile à prendre. Tous ces facteurs sont la clef d'une bonne observance et adhérence au traitement et donc du bon contrôle des chiffres tensionnels. Lancement d'une gamme de médicaments antihypertenseurs A l'occasion de ce symposium, les Laboratoires SAIPH ont annoncé le lancement d'une gamme de médicaments antihypertenseurs de nouvelle génération, de la classe des « ARA II » (antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II) qui présentent l'avantage d'être moins coûteux de plus de 40 % que leurs équivalents importés.