Dans cette affaire, c'est un jeune homme, policier de son état qui est impliqué dans une affaire de malversation. Profitant de sa fonction, il a trouvé un créneau qui était pour lui un moyen pour arrondir ses fins de mois difficiles : promettre à des demandeurs d'emploi de les engager dans le secteur de la police. Après tout, c'est une bonne initiative de sa part, pour participer à faire engager des jeunes dans la fonction publique et contribuer à la résorption du chômage, surtout qu'il y a des diplômés qui sont depuis des années à la recherche d'un emploi dans n'importe quelle fonction, pourvu qu'ils parviennent à avoir du travail afin de mieux subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. Mais le hic est qu'il n'est pas mû par un instinct d'altruisme, mais par celui du profit, puisqu'il demande, en échange de ses services, une somme d'argent assez substantielle. Encore heureux si en contrepartie du pot-de-vin, il arrive à tenir ses promesses, lesquelles se sont avérées des promesses de Gascon. C'est ce qui a contraint ses victimes, à qui il a promis de l'emploi dans la police et qui se sont aperçus, tardivement qu'elles étaient les dindons de la farce, à porter plainte. Bien plus, il falsifia des convocations qu'il leur remit, afin de leur faire croire que leur recrutement est acquis. Mais en se présentant au service concerné, les victimes se rendirent compte de l'arnaque, cat on les informa que les convocations ne sont que de faux document. Il a été inculpé de faux et usage de faux, ainsi que de corruption sur la base des articles 83 et suivants du code pénal, en vertu desquels la peine est aggravée lorsque l'initiative de la corruption émane du fonctionnaire, car il cause un préjudice certain, par son attitude à l'administration publique. Il a comparu dernièrement devant le tribunal, et a reconnu les faits incriminés en faisant part de ses regrets. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré, et le jugement sera prononcé ultérieurement.