Hichem Ben Ammar, est diplômé des Beaux-arts et est le fondateur et directeur, du festival Douz Doc Days créé en 2011. Hichem Ben Ammar se bat pour faire vivre le festival dont la 5ème édition a été reportée pour le mois en cours. Le directeur du Douz Doc Days se livre à nous pour une brève interview. Le Temps : Avez-vous obtenu le financement pour, enfin, pouvoir organiser le festival ? Hichem Ben Ammar : Les fonds obtenus sont modestes et couvrent tout juste ce qu'il faut pour organiser le festival. Il faut l'admettre qu'il reste encore des efforts à faire. C'est grâce notamment à nos sponsors que ce projet a pu être réalisé. Je me bats pour ce projet parce qu'il est tellement majeur et tellement nécessaire que, par obligation, il passe par des obstacles. Les difficultés et les entraves par lesquels le festival est passé sont une preuve que le projet doit exister. Est-ce qu'il y a eu des changements concernant le programme de la session du mois de mars? Oui, on a dû s'accommoder avec ce qu'on avait. Nous avons revu à la baisse des films documentaires à la base sélectionnés. En octobre, le programme était très riche avec une quinzaine de documentaires. Maintenant nous avons fixé nos choix sur 9 documentaires. Nous procédons à la sélection des documentaires pour ce festival pendant toute une année par la suite nous les classons. Notre ambition primaire est de hisser la barre plus haut afin d'apporter au public une meilleure programmation. Parlez-nous du projet d'exposition photographique « Douz aux yeux des femmes » Nous avons organisé un concours en collaboration avec l'Association ‘'Femme, égalité et développement'' un an plus tôt, le 08 mars 2015. Ce concours consistait à éveiller l'intérêt des femmes ordinaires, qu'elles soient lycéennes, femmes au foyer ou femmes qui travaillent,... Le but est de fixer un moment, un élément de leurs vies en le photographiant. Peut importe avec un appareil photo numérique, de téléphone ou professionnel, l'initiative est de montrer que ces dernières ont un mot à dire, ou plutôt un regard à apporter. En tout pour 22 participations, nous avons reçu 190 photos pour n'en garder que 80. Nous les avons agrandies, encadrées et préparées pour être vues de tout le public du festival.