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Les maux de l'école et l'université tunisiennes
Publié dans Le Temps le 01 - 05 - 2016

La Tunisie a été parmi les premiers au niveau culturel et au niveau de l'enseignement, mais d'un coup, une tendance est en train de progresser dans notre système scolaire : des élèves abandonnent leurs écoles et un nombre choquant de redoublants chaque année dans tous les branches. Où résident les véritables problèmes ? Y a t-il des solutions pour redorer le blason de notre enseignement ?
Dans les années 50 et 60 c'était l'étape des Paradis de la Vieille Ecole d'après nos parents. Mais malheureusement aujourd'hui les élèves, les étudiants souffrent et même les parents d'un niveau trop bas.
En premier lieu, on parle des défauts du système éducatif et d'enseignement : concernant l'horaire, on s'interroge : est – il possible pour un élève d'étudier quatre heures le matin et de même l'après-midi ? Est-ce qu'il peut résister à un tel rythme ? C'est impossible.
En plus, si on observe le niveau des certains de nos profs (tout d'abord je veux parler un peu de l'Europe où les profs sacrifient leurs temps dans les recherches de l'information et de la culture pour pouvoir donner une matière importante et consistante aux élèves), dès qu'ils reçoivent leur diplômes ils arrêtent leurs études et leurs recherches. Est-ce qu'ils peuvent, de cette manière, donner assez d'information pour un élève qui souffre ?
Et puisqu'on est dans un système naïf, les profs d'aujourd'hui peuvent-ils assumer la responsabilité d'enseigner aux hommes du futur ? Pour être plus précis, les enseignants sont souvent absents et démotivés, beaucoup d'entre eux enseignent dans le privé où ils s'impliquent davantage au détriment de ceux du public.
Les enseignants doivent recevoir une formation initiale qui concilie la connaissance des matières à enseigner avec celle des méthodes d'enseignement adaptées à la nouvelle génération.
En deuxièmes lieu, on parle de protection des universités et des écoles. En fait, une autre tendance est en train de naître : nos élèves, étudiants et même nos profs sont-ils vraiment protégés ? Les agressions sont partout d'où la nécessité d'un minimum de protection pour le personnel enseignant et pour assurer les meilleures conditions pour l'éducation.
Pour l'enseignement supérieur, il est facile d'avouer que nos institutions souffrent clairement. En effet, l'université d'aujourd'hui est dans un état désastreux et lamentable à tous les niveaux (un manque d'enseignants qualifiés, d'équipements, de financement, etc.). Les classes sont très chargées de façon que les profs n'arrivent pas à passer l'information comme il faut aux étudiants.
Plus clairement, il faut reconnaître que notre système est archaïque et défaillant. On souligne le manque d'esprit critique et de recul chez les étudiants bien que les étudiants aient une forte capacité d'apprentissage
En effet, les étudiants tunisiens du système public sont irréprochables dans le domaine des sciences dites exactes où certains excellent, mais force est de constater qu'ils souffrent d'un manque de capacité d'analyse et parviennent difficilement à exprimer leurs opinions en sciences humaines.
Il faut dire que le système public tunisien ne privilégie pas les échanges entre enseignants et étudiants, et selon une méthode peu interactive, voire abrutissante, l'enseignant a le monopole de la connaissance et énonce des vérités indiscutables qui débouchent sur des examens consistant à réécrire sans discuter ce qu'a dit le « maître ».
Quand il s'agit d'apprendre « par cœur », les étudiants tunisiens peuvent « gober » des quantités d'informations sans regard critique, et les restituer aussi fidèlement que possible afin d'obtenir en récompense une excellente note.
De plus, Le système éducatif reste confronté à de nombreux obstacles liés, pour l'essentiel, à l'insuffisance de la couverture des services d'éducation, et à des taux élevés de redoublement et d'abandon ...
Un autre problème auquel se heurte l'école tunisienne, à savoir le manque d'orientation. «De plus en plus de jeunes qualifiés et formés ont du mal à pénétrer sur un marché de l'emploi très exigeant et ne peuvent guère compter sur le système éducatif pour obtenir une orientation et des conseils sur la manière d'acquérir les compétences professionnelles les plus recherchées».
Toute cette analyse reste de l'encre sur papier sans l'intervention des hommes concernés. A mon humble avis, il ya des solutions qui paraissent évidentes. D'abord, pour assurer l'émergence d'une génération avec des têtes bien pensantes, il faut sélectionner les étudiants les plus méritants et exiger des critères pour l'entrée à l'université.
Il reste une chose assez importante dont il faut parler. Il s'agit du « free time ». En effet, « il y a une manque d'activités extrascolaires : comme le sport, le théâtre et les voyages afin que l'Université prouve qu'elle montre qu'elle s'intéresse, non seulement à l'aspect académique mais aussi aux passe-temps des étudiants.
Achref Chafter


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