Ya-t-il inflation de personnel « politique » aspirant au pouvoir ! A écouter les intervenants sur les antennes-radios, bientôt et après avoir produit la fine fleur du terrorisme mondial, nous allons avoir un excédent d'élites aspirant au gouvernent d'une République assaillie de toutes parts par l'opportunisme galopant de la classe politique post-révolutionnaire mais avec cette différence que les nouveaux arrivants (je n'ai pas dit arrivistes), ne sont pas exportables ! Qui en voudrait de par le monde ! Décidément, on en aura vu de toutes les couleurs et de toutes les saveurs avec ces « gentlemens » « affairistes » rompus à la soumission pour se servir d'abord avant d'offrir leurs bons « services » à la communauté nationale dégoûtée, ahurie et assommée par tant de médiocrité et d'hypocrisie ! C'est à croire que la leçon de l'ancien régime, avec ces « affairistes » de même calibre qui ont été rattrapés au lendemain de la révolution par les machines type « IVD » de fabrication de « dossiers » de culpabilisation qui se comptent par milliers (ils sont 65.000 aux dernières nouvelles), a été vite oubliée et léguée aux archives des temps anciens. Ou alors, qu'est-ce qui pousse encore des « hommes d'affaires » « honorables » à arpenter les chemins minés de la politique politicienne, pour dire un jour, la chose et son contraire, faire et défaire les « alliances » au gré des vents et changer de montures sans état d'âme au nom du : « Seuls les imbéciles ne changent pas » ! Que c'est beau ! Y a pas de quoi de rougir ! Mais, au nom de quelles valeurs, au nom de quel intérêt général et de quel intérêt supérieur de la Nation, ces nouveaux aventuriers de la politique avec un appétit digne de la rupture du jeûne du mois de Ramadan, veulent-ils nous gouverner ?! Burlesques encore ! Ils estiment avoir des « compétences » pour assumer les hautes charges du commandement de ce pauvre pays éreinté par l'ambition excessive de certains « arrivistes » (cette fois, je le signe), alors qu'ils n'ont jamais rien prouvé à part leurs bonnes affaires qui n'intéressent personne, surtout ces classes populaires, moyennes et laborieuses qui refusent l'appropriation à nouveau du pays et de l'économie par les seuls « affairistes » qui n'ont rien à voir avec les hommes d'affaires. La Tunisie est, désormais, une « Démocratie » et au sens Aristotélicien du terme, ce pays appartient, désormais, à ses citoyens et non pas à des oligarques de l'argent ou autres ! Le président de la République, M. Béji Caïed Essebsi sait plus que quiconque distinguer le « bon grain de l'ivraie » ! En homme d'Etat averti et formé à la sève bourguibienne authentique, celle qui fait de l'acte politique, un acte qui sert l'intérêt général en premier lieu et protéger les intérêts supérieurs de la Nation, il a dès le départ opté à juste titre, pour M.Habib Essid, comme chef de gouvernement expérimenté, probe, travailleur et surtout rompu aux problèmes sécuritaires du temps où notre pays était sous la menace terrifiante du terrorisme. Maintenant, il estime que la Tunisie a besoin d'une nouvelle étape, marquée par l'économie qui doit repartir vers la croissance et l'accélération du développement régional, une étape qui doit dégripper les machines bureaucratiques, réduire les procédures et attirer les investissements, une étape qui doit aussi ne pas lever le pied sur la consolidation de la sécurité hermétique et intégrale. Alors, si le profil de l'actuel chef du gouvernement ne répond pas suffisamment à l'étape nouvelle, la logique voudrait qu'on ait un candidat au moins plus outillé et plus performant que l'actuel... ou je me trompe ! C'est pour cela que le Président va être appelé à notre humble avis, à distinguer le vrai du faux et à proposer l'homme qui répond bien aux nouvelles exigences et aux nouveaux défis... et ils sont énormes. Faisons confiance au Président, il a plus d'une flèche à son arc pourvu qu'il balance la bonne... Mais, ces « arrivistes », de toutes les couleurs, qui naviguent de « la modernisation » à « l'islamisme » sans aucun état d'âme, et qui se soumettent au plus offrant... de grâce, Monsieur le Président, faites qu'ils n'aient pas le destin de notre chère Tunisie entre les mains ! Ce serait la déchéance ! K.G