Fort de son succès de la première édition, Djerba Fest, le festival des amoureux de la scène électronique revient du 1er au 3 Septembre 2016. Toujours dans un cadre somptueux, Djerba, l'île de rêve et joyau de la Tunisie, vibrera pendant 3 jours au rythme des plus belles compositions de musique électronique. Soucieux des moindres détails, les organisateurs, Pulp Events et Sweet Chili Events s'associent de nouveau pour proposer une programmation des plus pointues, réunissant des artistes biens établis mais aussi de nouveaux talents prometteurs. L'objectif est de reconquérir et fidéliser un public tunisien qui s'avère être très réceptif mais aussi les festivaliers étrangers en leur présentant une image postrévolutionnaire différente, celle d'une Tunisie passionnée par l'art et la culture. Pendant 3 jours, 5000 festivaliers sont attendus dans un espace de 22 000 m2 à l'hôtel Djerba Holiday Beach pour découvrir de nouvelles sensations et prendre part à un spectacle musical qui n'a rien à envier aux plus grands. Des spécialistes de l'image (Apachon et VJLY) accompagneront visuellement le Line Up composé d'artistes internationaux et tunisiens. Par ailleurs ce gros rassemblement s'inscrit dans une politique de développement durable en intégrant l'éco responsabilité dans son organisation à travers le nettoyage des sites par l'équipe organisatrice et les bénévoles des associations locales. Pour participer à l'événement, des tickets sont mis en vente par le partenaire Traveltodo avec des tarifs pour 1 jour de 45 dinars et 3 jours à 120 dinars. A noter que des packs hôtels à des prix abordables sont mis à la disposition de tous les participants. Programmation artistique du Djerba Fest : Chris Liebing, Stephan Bodzin, Damian Lazarus, Gui Boratto, Marc Romboy, Monoloc, D'julz, Djebali, Ogra, Benjemy, Hearthug, Da Che, Babaya, Kemist "Rencontres-passerelles" Le secteur théâtral sera le thème des "Rencontres-Passerelles" organisées par le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine. Cette troisième rencontre aura lieu au centre culturel international de Hammamet demain vendredi 5 août avec au programme des workshops portant sur plusieurs thématiques: la subvention de la production, l'état des lieux des institutions théâtrales dans les secteurs public et privé, les cartes professionnelles des arts dramatiques et la formation dans le domaine théâtral. Les participants débattront également de l'état des lieux du secteur du théâtre amateur ainsi que des perspectives de partenariat entre le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine et les différentes parties concernées. La rencontre devrait déboucher sur l'élaboration de recommandations et d'un rapport final appuyé par des propositions et des solutions pratiques à court et moyen terme en vue de promouvoir concrètement le secteur du quatrième art. Il est à rappeler que ces rencontres lancées par le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine visent à définir les cinq priorités pour chaque secteur afin de mettre en œuvre un plan d'action cohérent efficient pour faire face aux différentes difficultés et promouvoir petit à petit chacun des secteurs. Le premier débat était la rencontre avec les auteurs, éditeurs, libraires et distributeurs le 23 juin dernier à la Bibliothèque Nationale de Tunisie (BNT). Dans ce même esprit, une deuxième rencontre a été organisée au Centre culturel international de Hammamet sur le cinéma (28 juillet). Outre le rendez vous du 5 Août, deux autres rencontres sont au programme: les arts plastiques (8 août) et la musique (17 août). Prestations de "Low Deep T" et "Jugurtha" "Low Deep T", un nom qui, depuis le lancement de sa chanson "Got 2 find love", a commencé à susciter l'intérêt du public tunisien surtout sur les réseaux sociaux. Ce single tourné à Sidi Bou Said en 2013 a, semble-t-il, encouragé les organisateurs du Festival international de Carthage à programmer "Low Deep T" (LDT). La soirée de jeudi à l'amphithéâtre romain de Carthage a, certes drainé bon nombre de spectateurs, mais les deux prestations données étaient en deçà des attentes. Hormis une belle voix, l'artiste n'est resté sur scène que près d'une heure. Selon certains spectateurs avertis, "son répertoire musical limité n'était pas en sa faveur pour un festival comme celui de Carthage". La preuve, il n'a cessé de répéter ce tube qui a fait son succès auprès du jeune public tunisien en plus d'une nouvelle chanson intitulée "Tunisia" qu'il révèle avoir composée en hommage à la Tunisie. Connu notamment en tant que producteur, ce sud africain installé à Londres ne peut convaincre avec deux ou trois tubes à peine connus. Et même la chorégraphie présentée par un ensemble de jeunes danseurs, habillé style 90, semble du genre "has been". Ce qui aurait sauvé la soirée selon d'autres, c'est le spectacle de la première partie avec le groupe Jugurtha. Dans une ambiance qui ressemble à celle des night clubs, le groupe n'a pas pu emmener le public vers le merveilleux monde des sonorités mixtes dont les couleurs ont été annoncées par le fondateur du groupe, Yassine Vassilis Cherif. La veille de son spectacle, ce tuniso-grec avait promu un show où se mélangent les genres musicaux, entre Orient et Occident. Mais cette fusion électro-house de "Jugurtha" ne semble pas réussi à émerveiller le public. Une heure durant, les spectateurs étaient presque absents, comme si l'on cherchait à finir avec cette pollution sonore nocturne.