Festival maghrébin du théâtre amateur de Nabeul La cinquième édition du festival maghrébin du théâtre amateur de Nabeul qui se tiendra du 27 au 30 octobre courant sera marquée cette année par le lancement d'un nouveau prix baptisé "Prix Palestine pour le théâtre amateur" qui sera décerné à la meilleure pièce théâtrale participante à cette édition, a souligné le directeur du festival Faouzi Ben Brahim. Portant le nom de l'acteur tunisien disparu "Arbi Khemiri", ce cinquième rendez-vous théâtral annuel à Nabeul sera marqué par la présence de plusieurs invités arabes et maghrébins entre hommes de théâtre et journalistes d'Algérie, Maroc, Libye, Palestine et du Koweït. Le comité directeur, a-t-il ajouté, a choisi à partir de cette édition de rendre hommage à un grand nombre de journalistes tunisiens spécialisés en culture. Cette année, seront à l'honneur Wadii Ben Rhouma et Héla Dhaouadi (audio-visuel). Les prochaines sessions, a-t-il expliqué, seront à l'honneur des journalistes de la presse écrite et de l'audiovisuel. En ce qui concerne la section permanente "hommage aux hommes de théâtre", seront à l'honneur cette année Dalila Meftahi, Houssine Mahnouch, Abdellatif Kheireddine, Fehri Hammali et Mansour Sghaier de Tunisie, Anouar Ettir de Libye, Abdelmajid Chkir du Maroc et Zarzour Tabbal d'Algérie. Dans une déclaration à l'agence Tap, le directeur du festival a mentionné que le jury, présidé par le Palestinien Nader Koni, réunit des membres des pays participants à savoir de l'Algérie, du Maroc, de la Libye et de la Tunisie. Le jury décernera quatre prix: meilleur texte, meilleure mise en scène, meilleur comédien et meilleure comédienne. Rencontre sur la situation des caricaturistes en Tunisie En marge de l'exposition "La liberté à grands traits" organisée au palais Kheireddine par l'ambassade du Canada en Tunisie en partenariat avec Reporters sans frontières, une rencontre culturelle a été tenue mercredi après midi autour des caricaturistes et des dessinateurs tunisiens. Quel est le rôle du caricaturiste en Tunisie? Quel est le statut des caricaturistes? Y a-t-il des limites à la caricature? Sont autant de questions et de réflexions soulevées lors de cette rencontre qui a pour objectif d'esquisser un état des lieux dans ce domaine tout en proposant un regard rétrospectif sur l'art du dessin et de la caricature en Tunisie. Plusieurs caricaturistes, dessinateurs de presse et des journalistes ont pris part à cette rencontre dont Chedly Belkhamsa, Imed Ben Hamida et Taoufik Omrane et d'autres... Les participants ont souligné l'importance du dessin et de la caricature, un art universel où le caricaturiste aborde des thèmes aussi simples que variés et où la caricature devient une arme pour défendre les libertés individuelles, un baromètre de la liberté d'expression dans un pays et un outil de défense des citoyens face à l'oppression. Le droit à la liberté d'expression et les limites de cette liberté ont été au centre du débat, étant donné que cette dualité n'a cessé de susciter une grande polémique en Tunisie et dans le monde entier. La situation du caricaturiste a été également soulevée par les participants qui ont souligné les difficultés et les obstacles que les caricaturistes peuvent rencontrer dont la reconnaissance du métier de "caricaturiste" et de dessinateur de presse et pour faire valoir cet art en Tunisie. Les participants ont aussi mis l'accent sur l'évolution de l'art de la caricature après la révolution qui a connu un réel essor après l'émergence des nouveaux supports sociaux de communication. Cette rencontre se tient en marge de l'exposition de caricature et de dessin de presse qui se tient actuellement au palais Kheireddine en présentant l'expérience des caricaturistes et dessinateurs de presse en Tunisie, l'histoire de la presse humoristique qui existe dans notre pays depuis les années 20, et en passant en revue les nouvelles expériences tunisiennes dans ce domaine après la révolution, a indiqué Hatem Bourial, journaliste et animateur de la rencontre. L'ambassadrice du Canada en Tunisie, Carol McQueen, a souligné à cette occasion à l'Agence TAP que l'exposition représente une sélection de dessins pour la liberté d'expression et des caricatures du monde entier qui ont gagné un prix relatif à la liberté de l'expression au Canada et permis d'organiser cette rencontre pour discuter de la caricature en Tunisie. Yassemine Kacha, responsable du bureau Afrique du nord de reporters sans frontières, a souligné l'importance de la protection du caricaturiste et de l'amélioration de son statut au sein de la société, pour assurer la protection de la liberté d'expression en Tunisie, un des fondements de la démocratie. Deuxième édition du Festival tunisien du film d'animation Les plus récents des films d'animation, en 2D, 3D, traditionnelle, digitale et autres, seront à l'affiche de la deuxième édition du Festival tunisien du film d'animation "Ta7rik" prévue du 21 au 23 octobre 2016 à l'Institut Français de Tunisie (IFT). Situé entre l'univers des jeux vidéo, de la bande dessinée et des arts numériques, ce festival est organisé par le Digiart Living Lab et l'IFT où se tiendront les différentes activités et projections. Le grand public, lycéens, universitaires, professionnels et amateurs seront au rendez-vous avec un programme varié composé de tables rondes, séances de projections de films d'animation, d'ateliers d'animation ainsi qu'une compétition de films d'étudiants et d'amateurs. Seront notamment projetés, deux films français d'animation destinés aux enfants, à savoir "Adama" de Simon Rouby et "Gus petit oiseau, grand voyage" de Christian de Vita, en présence de Julien Lilti, scénariste du film. Un concert du groupe musical tunisien "Hemlyn" sera donné à la clôture de ce festival qui offre un espace de découverte, d'apprentissage et d'échange des techniques et processus de production d'œuvres animées. Les journées du film japonais 12 films du genre dramatique, animation, comédie et aventure sont au programme des Journées du film japonais qui se tiennent du 15 au 23 octobre 2016, à la maison de la Culture Ibn Rachiq, à Tunis. Co-organisée par l'ambassade du Japon à Tunis et le Ministère des Affaires culturelles, cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la Tunisie, informe un communiqué de presse de l'Ambassade. Gratuite et ouverte à tous, cette manifestation se veut une occasion pour faire découvrir au public en Tunisie la diversité du cinéma japonais à travers la projection de 12 films de divers genres, sous titrés en arabe ou en français. L'inauguration a eu lieu hier samedi 15 octobre avec la projection du film " Fireworks from the heart " (2010), drame inspiré d'une histoire vraie. Il raconte l'histoire d'une femme " Hana " qui rentre de l'hôpital après six mois de traitement contre sa leucémie. Elle découvre alors que son frère aîné, Taro est devenu un hikikomori (reclus de la société), et va l'aider à s'en sortir de sa bulle...