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Guerre contre la corruption : Un combat pour la survie de l'Etat
Publié dans L'expert le 15 - 06 - 2017

Neuf mois après son arrivée à la tête du gouvernement, Youssef Chahed le chef du gouvernement d'union nationale, que certains disaient «faible» vient de renverser la table en lançant sa croisade « les mains propres contre la mafia tunisienne et la corruption ». Il a relancé son action et par conséquent, son avenir politique, en jouant cette ultime carte contre la corruption et l'économie parallèle.
La corruption est dans les têtes
La corruption un énorme défi pour la Tunisie. C'est le mental, corrompu chez nous, qui doit être assaini au préalable afin de réussir la guerre contre la corruption enfin déclarée. Il ne suffit pas de déclarer une guerre, surtout contre une corruption généralisée, se nichant d'abord dans les têtes. Il importe de prévoir la meilleure stratégie pour la gagner, et surtout d'user d'atouts pour éradiquer le mal à la racine. C'est d'autant plus impératif qu'en Tunisie, actuellement, les forces du mal sont bien plus fortes que l'Etat… .
Six ans après la chute de la dictature de Ben Ali, le pays doit lutter contre des actes terroristes… La Tunisie est également engagée dans une véritable guerre contre la corruption.
La corruption s'attaque aux fondements des institutions démocratiques en faussant les élections, en corrompant l'Etat de droit et en créant des appareils bureaucratiques dont l'unique fonction réside dans la sollicitation de pots-de-vin. Elle ralentit considérablement le développement économique en décourageant les investissements et en plaçant les petites entreprises dans l'impossibilité de surmonter les « coûts initiaux » liés à la corruption.
Cette corruption dégrade la qualité de vie et favorise la criminalité organisée, le terrorisme et d'autres menaces pour la sécurité humaine. Elle contribue à l'instabilité et à la pauvreté et constitue un facteur dominant qui conduit les Etats fragiles à la déliquescence.
Plus de six ans après la révolution, la corruption continue ainsi de faire rage et semble même s'être généralisée, comme si l'instabilité sociopolitique de la transition démocratique l'avait nourrie. Ainsi, un nouveau phénomène : la petite corruption est en train de se propager de façon exponentielle au point de devenir une mentalité socioculturelle qu'il est impossible d'éradiquer. Il devient vital pour la survie du pays , de mener un combat sans merci, afin de mettre fin à ce phénomène dangereux et mortel à la longue pour l'état et son économie.
Les gouvernements successifs d'après le 14 janvier 2011 ne sont pas parvenus à endiguer ce fléau destructeur qui dépouille l'économie tunisienne de plus de 2% de son PIB.
La guerre contre les lobbies mafieux semble bien partie
Ce début de campagne a donné une sorte de coup de fouet au moral des tunisiens. Ils reprennent, un tant soit peu, goût aux informations, et se remettent à vivre, sortant péniblement de leur hibernation dépressive.
Confiant de l'effet de sa campagne, Youssef Chahed a annoncé qu'il avait à choisir entre l'Etat ou la corruption, et il a choisi la Tunisie. Il a promis que la bagarre sera conduite jusqu'au bout, et a demandé, à l'occasion, aux tunisiens de s'unir derrière lui, pour la réussir.
Mais ce qui resterait à clarifier, et ce qui mettrait, pour de bon, du baume au cœur des tunisiens, c'est de savoir, quand il parle d'avoir l'intention d'aller jusqu'au bout, de quel bout il parle ?..Car c'est vrai que les corrompus et les parrains des malversations, du temps de Ben Ali avaient saigné les finances du pays et ses citoyens, et se sont amassés des fortunes à ce manège. C'est vrai, aussi, que les tunisiens aimeraient bien les voir traduits en justice et payer pour leurs forfaits...
Par ailleurs, et d'après une estimation de la Banque Mondiale, le commerce illégal transfrontalier avec la Libye représente plus de la moitié du commerce officiel avec ce pays. Ainsi, l'illégal avec l'Algérie est supérieur à l'officiel. L'ensemble dépasse le 1,8 milliard de dinars.
De son coté, l'ONG : International Crisis Group (ICG) parle d'une «démocratisation» de la corruption et du clientélisme qui aurait conduit à l'émergence en Tunisie de structures mafieuses. Pendant la dictature, les membres de la famille du président ont également tenu les rênes de l'économie.
Depuis les changements politiques, de nouveaux acteurs arrivent sur le marché. Souvent, l'accès au système économique leur est refusé. Ce qui les pousse à infiltrer les mouvements de protestation des jeunes chômeurs pour les soutenir logistiquement et les inciter à un soulèvement contre les forces de sécurité.
Soutenons l'Etat tunisien face aux complots intérieurs et extérieurs
Ce qui a fait espérer à beaucoup une opération «Mains propres», la nouvelle de ces arrestations a été largement saluée dans les médias et sur les réseaux sociaux, même si certains ont espéré qu'il ne s'agisse pas de «poudre aux yeux».
Or, Selon Me Chawki Tabib, les grands barons de la corruption n'ont toujours pas été arrêtés. Intervenu dans « La matinale » de Shems FM, le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption , a déclaré avoir présenté au chef du gouvernement Youssef Chahed, , une liste de 50 hommes d'affaires soupçonnés de corruption et de contrebande, ajoutant que les grands dossiers de corruption sont principalement liés à l'attribution des marchés publics, à la gestion de l'administration publique et au financement de certains partis politiques.
Pour comprendre l'économie d'un pays, il faut étudier le comportement de ses mafias. D'ailleurs, on comprend mieux, maintenant, pourquoi il y a tant de gens, en Tunisie, qui se bousculent au portillon de la politique et cherchent à améliorer leur image à travers les médias. L'occupation du champ politico-médiatique est devenue un investissement qui rapporte, particulièrement après la révolution de janvier 2011.
Un complexe de corruption s'articule, non seulement autour de certaines baronnies, mais se nourrit de la dégradation de la qualité de vie de la population, un environnement où la corruption est fortement présente dans presque tous les secteurs d'activités, où la proportion des acteurs corrompus dépasse de loin celle des acteurs non-corrompus et où l'éventualité de la sanction a perdu toute force dissuasive. Ce qui devrait pousser les chevaliers en blanc de penser autrement leurs stratégies de lutte et la pertinence des armes utilisées et ce d'autant plus que la volonté politique est circonscrite autour du seul Youssef Chahed.
Le fonctionnement des institutions démocratiques repose sur la transparence et la responsabilité. Or, c'est sur l'absence de transparence et l'irresponsabilité politique des élus autant que celle des dirigeants que la corruption arrive à prospérer, révélant précisément la faillite des mécanismes démocratiques. La démocratie s'arrête là où la corruption commence. D'où la nature de la bataille à livrer contre ce qui présente des difficultés à la fois économiques, sociales que politiques.
L'idée de légiférer contre les délits de corruption, la création de structures spécialisées, comme le serait, par exemple, une Commission de moralisation de la vie publique, de lutte anti-corruption, ou le renforcement des contrôles dans un contexte où les agents publics ont appris à ne plus rendre compte de leur activité, dans des administrations peu transparentes, exigent plus de recrutements. Or, plus un pays est pauvre, plus les ressources allouées au fonctionnement de ces institutions sont limitées ou carrément indisponibles.
Grand élan de soutien à Youssef Chahed
Les tunisiens sont unanimes pour dire que les corrompus d'autrefois sont des enfants de chœur devant les nouveaux sangsues issues de la révolution. Et, de ce fait, les tunisiens ne seraient, réellement comblés, et satisfaits de l'action du chef du gouvernement, que lorsqu'il ne s'arrêtera pas en si bon chemin aux mafieux d'autrefois, et qu'il continuera la grande lessive pour dévoiler et punir les malversations, les détournements, et les mises à sac des deniers de l'Etat qui se sont passés lors du règne de la Troïka.
Les tunisiens voudraient que soit puni celui qui a gâché des milliards dans toute malversation. Ils voudraient comprendre comment des gens des lors leur arrivé au pouvoir, sont devenus des milliardaires sans aucune peine. Ils voudraient que soient interrogés ceux qui ont ruiné l'industrie et les finances du pays ...
Excédés par l'ampleur du phénomène de la corruption qui s'est propagée d'une façon exponentielle après la révolution, les Tunisiens ne veulent plus que les passe-droits, la contrebande et les détournements de fonds publics se poursuivent et en font de ce combat l'une des premières priorités de l'action gouvernementale. L'enthousiasme suscité, le degré élevé de soutien populaire et la renaissance de l'espoir témoignent de la gravité de la situation et de la propagation de ce mal qui gangrène la Tunisie
Si les tunisiens sont enthousiastes de voir les anciens mafieux trainés devant la justice parce qu'ils s'étaient enrichis à leurs dépends, ils seraient autrement plus satisfaits, si cette opération « mains propres » touche, aussi, ceux qui les ont appauvris et réduits à la mendicité au bout des dernières années.
Voilà comment Youssef Chahed pourrait s'assurer de les avoir unis, debout, avec et derrière lui, dans cette entreprise.
Depuis son lancement, cette campagne ne cesse de susciter une vague d'appréciation populaire voire même de la plupart des partis politiques opposants et une majorité de la société civile.
Selon le dernier baromètre politique de Sigma Conseil, 91,7% des Tunisiens se disent satisfaits de cette campagne menée par le gouvernement et 52,8% des sondés pensent que cette campagne «traduit une volonté gouvernementale pour éradiquer la corruption». Un collectif d'organisations de la société civile a exprimé, leur soutien à cette opération mains propres. Il s'agit notamment de la Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT) et l'Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT).
la campagne… et le secteur énergétique : «winou el pétrole»...
Sur un autre plan, l'ampleur du laisser-aller au sein des services publics ne laisse aucune chance aux grandes réformes concernant la corruption des agents. Le faible niveau des salaires, la cherté de vie, la paupérisation de la classe moyenne, la chute du pouvoir d'achat des fonctionnaires dans un environnement permissif, les tentations consuméristes, l'endettement des ménages, les contraintes macro-économiques qui rendent impossible une augmentation des salaires, conduisent au développement de pratiques de corruption perçues comme un légitime complément de salaire.
Enfin, le glissement progressif du dinar tunisien, non seulement aggravera la détérioration du pouvoir d'achat mais, plus inquiétant, fera prospérer davantage un secteur informel source de tous les maux.
En conséquence, l'opération d'assainissement de la vie économique, génératrice de scandales et aubaine pour les médias, ne répond pas à toutes les questions, notamment celle de l'avenir de ce pays. La vague d'interpellations de certaines personnalités, aussi salutaire et exemplaire soit-elle, n'arrêtera pas les petits larcins de tous les instants qui, cumulées, se comptent en milliards et portent atteinte à tout espoir de rationalisation de l'activité économique.
Revenant donc au sit in «El kamour», et la crise sociale dans le sud tunisien :
La production du pétrole a baissé, à la fin d'avril 2017, de 6%, par rapport à la même période de l'année précédente, celle du gaz naturel de 5%, contre une augmentation de la redevance du gaz algérien de 52%, selon le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique, publié par le ministère de l'Energie, des mines et des énergies renouvelables.
Le secteur énergétique, qui est mal géré et présente beaucoup de zones d'ombre.Depuis quarante ans la Tunisie produit annuellement 4 millions de tonnes de pétrole brut, juste l'équivalent de la consommation nationale. Curieusement ce chiffre n'a pas ou peu bougé. Un modus vivendi entre tous les intervenants ou une omerta imposée ?
Malgré les concessions accordées à droite et à gauche, dont on ne connait pas le nombre ni l'étendue des permis de recherche, le chiffre avancé de 4 millions de TEP est revu à la baisse pour l'année écoulée 3,29 millions, dont 600.000 raffinées localement et le reste exporté brut.
Une faible capacité de raffinage : en effet, le déficit en produits raffinés demeure donc très important portant un grand préjudice à l'économie nationale dans la mesure où le budget de l'Etat est indexé annuellement au cours du baril en dollar.
La solution serait de renforcer la capacité de raffinage de la Stir et la relance du projet d'une nouvelle raffinerie à Skhira, initié par le groupe Qatar Petroleum (QP) à un coût initial de 2,5 milliards de dinars tunisiens (MDT) et d'une capacité de traitement de 120.000 barils/jour et pouvant créer 1.200 emplois.
A un certain moment, c'étaient des membres du clan de l'ancien président Ben Ali, les Trabelsi, qui s'interposaient pour toucher des commissions. Aujourd'hui, ce sont les contrebandiers de carburant qui supplantent l'Etat et trouvent le créneau largement porteur.
Aux dernières statistiques de l'INS, les exportations tunisiennes de produits énergétiques ont chuté de 42,7% entre 2014 et 2015, passant de 3.471,7 MDT à 1.986,3 MDT.
Par contre les importations ont enregistré, durant la même période, une hausse de 27% passant de 5.377,9 MDT à 7.381,5 MDT, aggravant le déficit commercial en produits énergétiques de 13,25%. Le tableau n'est pas très reluisant et ne traduit pas une bonne gestion du secteur.
Au-delà des intentions politiques ayant présidé à la campagne médiatique «Winou el pétrole» (Où est le pétrole), lancée en 2015, ou à l'occupation, il y a une dizaine de jours, d'un site pétrolier à El-Kamour, à Tataouine, qui aurait été manigancée par des activistes politiques et des contrebandiers cherchant à mettre à genoux le pays, force est de constater que le secteur énergétique est mal géré, présente beaucoup de zones d'ombre et mérite une attention plus grande de la part des autorités soucieuses de combattre la corruption. Une grande réforme, en tout cas, s'y impose.
Des fonds confisqués … comment relancer l'économie
Des experts économiques estiment les montants confisqués par l'Etat tunisien aux barons de la corruption et de la contrebande à 2 milliards de dinars tunisiens. Ce montant, qui pourrait être collecté dans le cadre de l'opération «mains propres» déclenchée cette semaine par le gouvernement soulagera le budget de l'Etat, dont le déficit dépasse 7%. Il pourra couvrir 60% de la dette extérieure de la Tunisie ou réduire de moitié les demandes de financement qu'elle réclame auprès du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et des autres bailleurs de fonds internationaux.
Seul bémol : pour pouvoir bénéficier de ces montants, l'Etat doit attendre que la justice dise son mot sur l'illicéité de l'origine de ces montants et la procédure judiciaire pourrait prendre des mois voire des années.
En attendant, l'Etat est déjà largement gagnant, puisqu'en neutralisant les têtes de la corruption et de la contrebande, il instaure un climat de confiance parmi les entrepreneurs exerçant leurs activités dans le cadre de la légalité et qui vont certainement répondre favorablement à ce changement très positif en investissant de nouveau.
Enfin : Tout en étant témoins et solidaires de l'engagement du chef de gouvernement à instaurer une bonne gouvernance, la mobilisation populaire devrait s'enraciner.. La lutte contre la corruption n'est pas uniquement le travail d'un gouvernement mais de toutes les composantes de la société qui exige un changement de mentalité de chacun des citoyens pour réaliser les objectifs du 14 janvier 2011 « Dignité, Liberté, Egalité, Justice sociale » qui sont restés au stade du slogan. C'est une œuvre de salubrité publique.


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