L'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises, partenaire officiel du World Economic Forum,a organisé le mercredi 27 septembre 2017, à la Maison de l'Entreprise , et pour la 15ème année consécutive, une conférence de presse à l'issue de la publication des résultats officielles du rapport annuel de Davos 2017/2018 présenté par Majdi Hassen, directeur exécutif de l'Institut arabe des chefs d'entreprise (IACE) et Walid Belhaj Amor, vice-président. Selon ce rapport, la Tunisie maintient la 95ème place sur un total de 138 pays avec un score de 3,93/10 et maintient donc le même rang que l'édition précédente. en effet, ce classement se base sur l'Indice Mondial de la Compétitivité lequel inclut 114 indicateurs composant les 12 piliers de la compétitivité appréciant la situation économique globale d'un pays, à savoir : les infrastructures, les institutions, la santé et l'éducation primaire, l'enseignement supérieur et la formation, la stabilité macro-économique, l'efficience du marché des biens, l'efficience du marché de travail, la sophistication du marché financier, l'aptitude technologique, la taille du marché, la sophistication des affaires et enfin l'innovation. Et en se référant aux 12 piliers pris en compte dans le calcul de l'indice global de compétitivité, la Tunisie a été classée 84ème au niveau des exigences de base (79ème en 2016-17), 80ème pour les institutions (78ème), 82ème pour les infrastructures (83ème), 109ème pour la stabilisation macroéconomique et 58ème pour la santé et l'éducation (59ème). Cette édition du rapport se penche particulièrement sur les facteurs les plus problématiques pour l'environnement des affaires en Tunisie, à l'instar de la bureaucratie gouvernementale, la corruption (avec un taux de 11,6%), l'instabilité politique ( avec un taux de 10%) , les restrictions des règlementations de travail et l'instabilité gouvernementale. A noter que le Top 5 de cette année est dirigé par la Suisse (5,86), suivie des Etats-Unis, de Singapour, des Pays-Bas et de l'Allemagne. Recommandations Il a été recommandé par l'IACE d'entamer un débat national pour la productivité et la flexi-sécurité, rattraper le retard pour les infrastructures, continuer l'assainissement des finances publiques, mettre en place une politique industrielle et développer les filières, ainsi que miser sur la durabilité et l'inclusion.