L'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) œuvre à créer un label pour l'huile d'olive tunisienne, dans le cadre du projet de valorisation des bio-ressources dans les régions semi-arides et arides pour le développement régional (SATREPS2), dont la réalisation est assurée, depuis 2016, conjointement par la Tunisie, le Japon et le Maroc, pour une durée de 5 ans, a indiqué le directeur du laboratoire des plantes aromatiques, au centre de biotechnologie Borj Cedria (CBBC), Riadh Ksouri. « Actuellement, nous sommes en train de travailler sur 21 échantillons d'huile d'olive dans 6 régions de Sfax, en vue d'identifier les caractéristiques de l'huile d'olive en fonction de leur particularité régionale ». L'objectif, a-t-il dit, est d'authentifier cette huile grâce à une corrélation entre le sol et l'olivier, sachant que les vertus d'une huile d'olive dépendent des caractéristiques du sol où l'olivier est planté. Selon une étude tuniso-japonaise, réalisée dans le cadre du projet (SATRAPES 1), l'huile d'olive tunisienne, dans toutes ses variétés, en particulier celle du Nord, se distingue par une forte teneur et concentration en polyphénol qui peut être 10 fois supérieure à celle des huiles d'olive espagnole et italienne. Les effets bénéfiques sur la santé du polyphenol ont été démontrés, vu ses propriétés antioxydantes et sa capacité à prévenir le cancer et traiter les infections, les maladies cardiovasculaires et neurologiques ainsi que son rôle dans la régénération cellulaire. « Ainsi, pour le nouveau projet SATREPS 2, les équipes japonaises et tunisiennes s'activeront jusqu'en 2021 à l'identification de nouveaux produits à haute valeur ajoutée en vue de leur industrialisation, a précisé Ksouri. SATREPS 2: Un label selon une corrélation entre les paramètres du sol et l'huile d'olive produite