Les consommateurs tunisiens pourront voir la Logan pour bientôt en Tunisie, c'est ce que laisse entendre une information venant de l'Egypte. En effet, c'est au Caire que se tient ces jours une réunion des ministres de commerce arabes pour préparer un sommet arabes sur la coopération économique et le développement. La délégation tunisienne participant à cet évènement est conduite par Monsieur Ridha Touiti, ministre du commerce et de l'Artisanat. Selon l'agence marocaine d'information MAP, le ministre marocain du Commerce extérieur, Abdellatif Maazouz, a indiqué que le Maroc et l'Egypte sont parvenus à un accord concernant l'exportation de la voiture marocaine, Logan, vers le marché égyptien, dans le cadre de l'accord d'Agadir. L'exportation du premier lot de la Logan marocaine vers l'Egypte devrait commencer en octobre prochain. A l'issue d'une réunion des ministres en charge du Commerce dans les pays membres de l'accord d'Agadir (Maroc, Egypte, Tunisie et Jordanie), le ministre marocain a ajouté que la Société marocaine de construction automobile (Somaca) a commencé à programmer la fabrication du premier contingent de la voiture "Logan" qui sera exporté vers le marché égyptien. La Tunisie et la Jordanie ont décidé d'adhérer à ce système d'exportation, ouvrant ainsi leurs marchés respectifs devant la voiture marocaine. La réunion du Caire a été axée sur les moyens d'activer l'accord d'Agadir, qui se distingue des autres accords de libre-échange par l'accumulation des règles d'origine. Le ministre marocain a indiqué que les responsables des pays membres ont examiné, dans ce cadre, une série de mesures incitatives offertes aux investisseurs, dont la prise en charge de 50% des frais de transport entre les pays membres. Les ministres ont convenu aussi d'adresser une demande à l'UE en vue d'une augmentation de l'aide accordée à l'unité technique de l'accord d'Agadir et décidé d'organiser des réunions sectorielles entre les hommes d'affaires des pays signataires de l'accord et leurs homologues européens, selon la même source. La première réunion sectorielle, qui sera axée sur le secteur automobile, aura lieu en novembre prochain au Maroc pour examiner les possibilités d'un investissement commun dans ce secteur et l'amélioration de sa valeur ajoutée.
La LOGAN : une voiture pour nous : La Logan, qui a été lancée en 2004 était considérée comme la voiture la moins chère. Son prix de vente était censé commencer à 5 000 euros (9000 dinars). En fait, le prix minimal actuel en Roumanie est de 6 280 euros TTC et en France à partir de 7 500 euros
Sur le plan technique, la LOGAN a le train avant d'une Clio II, le train arrière d'une Modus, elle est basée sur une plate-forme dérivée de celle de la Clio III, de la Modus et de l'actuelle Micra. Les poignées de portes, le volant, la direction, le compte tours et les freins arrière viennent de la Clio II, mais les aérateurs sont ceux de la Dacia Solenza. Les commodos, les réservoirs du liquide de freins et du vase d'expansion viennent de la Mégane. Le cendrier provient de l'Espace. Le système ABS est emprunté à la mégane II, la boite de vitesse des Mégane et Laguna 2 et le moteur provient du Kangoo,à noter que lors de son lancement,la Logan était disponible seulement en Roumanie avec le 1,9 d de 65 cv.
En 2007, 413 000 Logan ont été assemblées dans le monde, réparties ainsi: 222 000 en Roumanie, 72 000 en Russie, 44 000 au Brésil, 24 000 en Colombie, 18 000 au Maroc, 18 000 en Inde et 15 000 en Iran. Les ventes totales de Logan durant la même année, se sont élevées à 367 745 exemplaires, en croissance de 48%. Le 4 juin 2008 Renault annonce avoir vendu 1 million de Logan à travers le monde depuis son lancement en 2004. Des usines dans d'autres pays, comme l'Afrique du Sud, ou le Pakistan sont envisagées Si son prix de vente sera raisonnable sur le marché tunisien, la LOGAN aura un grand succès. La Tunisie peut aussi envisager une unité d'assemblage sur nos terres, et qui peut réduire les coûts de construction de cette automobile, vu le développement que connaît le secteur des composantes automobiles en Tunisie ces dernières années. L'intégration d'une telle industrie d'assemblage sera très profitable. Les responsables de RENAULT doivent penser sérieusement à cette option.