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Tunisiens : C'est le cendre des morts qui crée la patrie, jamais l'amour de la religion
Publié dans L'expert le 18 - 12 - 2012

Tunisiens : C'est le cendre des morts et le combat des vivants qui créent la patrie et jamais votre amour de la religion ! La frilosité des Tunisiens relève de la psychiatrie sociale.
C'est un véritable fléau qui frappe toutes les couches sociales. Ils rebutent et rechignent d'agir par tous les moyens de riposte graduée dans le sens de l'intérêt supérieur de la nation, mais ils veulent bien que la Tunisie retrouve son lustre d'antan noirci depuis le coup d'Etat institutionnel sous la houlette de l'Administration américaine qui a maquillé la chute de l'ancien despote en une révolution ghandienne. Inhibés et freinés par leur peur et plus grave encore par leur manque de patriotisme pour libérer leur pays des jougs du colonisateur wahhabite.
Amnésiques et indolents, ils continuent à croire par couardise et absence d'esprit de combat aux vertus des urnes pour rendre à la Tunisie son statut d'Etat indépendant. Ils n'ont toujours pas compris qu'il n'y a pas d'issue au drame tunisien dans les urnes, mais dans la lutte armée. Un peuple qui se cache derrière le voile de la honte de soi, ne fait pas que creuser sa propre tombe, il creuse celle des générations futures qui ne manqueront pas de le traduire devant le Tribunal de l'Histoire pour complicité, pour haute trahison et complicité d'atteintes à la souveraineté nationale. Qu'est ce que le peuple tunisien aura-t-il à transmettre aux générations futures ? Si ce n'est la poltronnerie, la couardise, la soumission, l'antipatriotisme, la félonie, la cupidité, la corruption et le refus du combat. Autrement dit toutes les tares qui minent la société tunisienne aujourd'hui. Ce qui laisse entrevoir un avenir sombre et inquiétant. A croire que les tunisiens n'ont de courage que dans la défense de leur soi-disant identité musulmane, garante du salut de leurs âmes, mais rarement amènes à défendre leur patrie parce que cette dernière contrairement à leur religion ne leur fait pas des promesses pornographiques et luxurieuses. La patrie n'est pas une marchande d'illusions, elle ne conditionne ni fait des promesses aux hommes, elle leur demande d'œuvrer pour leur bien, de la défendre et de la protéger sans contrepartie ni rétribution. Victor Hugo disait « servir la patrie est la moitié du devoir, servir l'humanité est l'autre moitié ». Ou comme le disait Ernest Renan, « une patrie est composée des morts qui l'ont fondée et des vivants qui la continuent ». La patrie ne vous berne pas, ni ne cherche à user de manœuvres trompeuses et fallacieuses pour tenter à vous séduire ou vous intimider si jamais il vous vient à l'esprit de la quitter.
Elle vous exhorte à aller de l'avant, de faire preuve de dignité et de dévouement sans rien attendre d'elle au retour, juste la satisfaction du devoir accompli, comme le fait remarquer J.F. Kennedy : « dis-moi ce que toi tu peux faire pour ta patrie et non pas ce que ta patrie peut faire pour toi ». La religion vous noie et vous abreuve de promesses dont la concrétisation est très hypothétique et aléatoire, mais elle use de grosses ficelles pour vous faire avaler la couleuvre. Apparemment, vous préférez ceux qui vous dolent et vous trompent tant que cela n'exige aucun effort de votre part, juste vous y soumettre avec l'espoir d'être parmi les heureux vainqueurs de la loterie divine. Vous préférez croire au mensonge de la religion plutôt que la vérité de la patrie. On prétend que votre Révolution est celle des Indignés, mais tout donne à croire que vous en êtes indignes. Votre inertie en témoigne. Vous vous êtes faits complices et victimes expiatoires consentantes des fossoyeurs des libertés qui polluent son paysage dès le lendemain de la chute de votre despote déchu pour lequel vous éprouvez regrets et amertume. Quand on aime son pays, on ne laisse pas des femmes et des hommes sortis du néant parisien et londonien devenir architectes de la Tunisie sans que l'on ne manifeste la moindre inquiétude et que l'on fasse preuve de vigilance. A supposer qu'ils aient été victimes de complots fomentés par les ennemis de l'ombre, mais si ce complot a abouti c'est parce que les comploteurs savent mieux que quiconque que le peuple est trop naïf. Voilà pourquoi ils ont réussi dans leur entreprise de déstabilisation du pays. Comme beaucoup de peuples dans le monde, les tunisiens se sont avérés être des brebis que les loups lâchés dans leur enclos ont pu dévorer à satiété. L'exemple de Kamel Jendoubi est symptomatique de l'état de dégénérescence intellectuelle et patriotique des tunisiens. Si les tunisiens avaient fait preuve de vigilance patriotique et discernement intellectuel, jamais cet homme ne serait trouvé à la tête de l'instance électorale, véritable clé de voûte pour l'édification de la démocratie tunisienne. A cause de votre irresponsabilité et votre étroitesse d'esprit, cet homme au cursus universitaire médiocre, sans compétences professionnelles et juridiques avérées et vérifiées a pu s'installer dans l'indifférence générale en pôle position au sein d'un organe névralgique censé concrétiser l'essor d'une nouvelle Tunisie. Son parachutage fait au nez et à la barbe des tunisiens serait l'œuvre de l'ancien conseiller de Ben Ali, Kamel Ltaief, auquel il voue de témoigner un soutien inconditionnel et appuyé dans le cadre du conflit qui oppose ce sulfureux personnage à l'organisation mafieuse d'ennahdha. Il semble aussi d'après mes propres sources qu'au lieu de se prévaloir de ses diplômes, il s'est prévalu de son état de santé qui n'a pas dans un Etat de droit soucieux de lutte contre le népotisme à être pris en compte dans le choix du président de l'I.S.I.E. Là où le bât blesse, c'est qu'aucune voix ne s'est élevée en Tunisie pour dénoncer sa pseudo élection et demander à ce que sa nomination soit validée par une commission indépendante composée de juristes chevronnés, alors que la Tunisie ne doit pas manquer de candidats ayant des profils adaptés à ce poste.
Si les tunisiens ont été embrouillés par tout ce pataquès électoral ce n'est pas fortuit, tout a été fait pour les esbroufer et les mener en bateau devenu depuis le radeau de la Méduse parce que les charlatans savaient que la majorité des tunisiens n'a d'amour pour la patrie que dans le bénéfice pécuniaire qu'il peut en tirer. Un peuple qui laisse faire des incultes et des imposteurs pour construire son destin national est un peuple qui fait de la lâcheté et de l'indifférence des terreaux pour nourrir le sol de sa patrie.


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