Un vrai challenge à relever. The corporate Gouvernance. Cette nouvelle conception induite par la globalisation et qui touche de plein fouet toutes les entreprises est une notion dont les volets sont multiples. L'éparpillement de l'actionnariat, le management exécutif, la communication d'entreprise…des thèmes très actuels qui ont accaparés un auditoire cosmopolite, lors de la conférence nationale organisée à l'institut Arabe des Chefs d'entreprises par la cellule des jeunes Membres de l'institut.
Plusieurs volets ont été passés en revue. D'abord la nécessité d'éditer un guide de l'entreprise. Une façon d'informer, de clarifier de, présenter avec un certain degré de détail, toutes les activités de l'entreprise. Le but c'est la transparence, l'équité et le devoir d'informer les actionnaires. Or, sur le plan réel, il est très difficile de concilier des intérêts bien souvent divergeants, des points de vue différents.
La communication financière peut être volontaire, ou occasionnelle. Les sociétés cotées en bourse sont en théorie obligées d'informer. Les avantages sont multiples : accroitre la notoriété de l'entreprise, plus on communique moins la cote en bourse est volatile. Le CA est supérieur à la valeur de l'entreprise. Il en résulte une réduction du coût des fonds propres.
La crise financière ayant tendu ses tentacules à travers le monde, la bonne gouvernance suppose des structures et un processus relatif à la direction et aux contrôles des Etats. Ce qui est acquis c'est que toute entreprise, quelque soit son statut est responsable. Le conseil d'administration ne doit pas être présent que sur le papier. Une communication interne est obligatoire. Dans quelques pays, la gouvernance d'entreprise est encadrée par des lois (donc sanctions) et règles comptables donc transparences vis-à-vis des actionnaires, minoritaires. Un passage par la base est impératif.
Pour négocier, il est obligatoire de disposer d'un référentiel unique. Fait marquant, le thème de la gouvernance est indissociable du développement durable.
La journée organisée hier au sein de l'IACE avec la présence d'un panel de personnalité Mr Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque Centrale, John Stout administrateur du CIPE. M.Slim Zarrouk président de la cellule des jeunes Chefs d'entreprise. C'était une journée qui fera date. Un centre National de la gouvernance d'entreprise est né. Les progrès spécifiques de la Tunisie dans ce domaine sont considérables. Notre pays a fait ses preuves avec transparence, clarté et démocratie…Un long chemin reste à parcourir. Les jalons ont été jetés. Aux entreprises de s'intégrer dans ce processus car c'est une dynamique pour le développement. Un outil est préconisé dans ce sens, un tableau de Pilotage s'impose. C'est dans ce sens qu'i faut tenter de trouver le référentiel commun fondement d'une négociation aboutie. L'OCDE a déjà fait le tour de la question et en est sortie avec cette conviction : le régime de gouvernance d'entreprise doit intégrer l'idée de reconnaître les intérêts des parties prenantes et leur contribution à long terme de l'entreprise et cela dans l'intérêt même de cette dernière…En Tunisie, les outils de communication ne manquent pas. Des chercheurs ont déjà établi un livre vert pour tout le processus. Un livre de chevet pour l'intérêt et la pérennité de l'entreprise.
En conclusion, « le mot gouvernance a une étymologie complexe c'est un ensemble de processus, réglementations, lois et institutions influant la manière dont l'entreprise est dirigée, administrée et contrôlée ». A l'issu d'un panel de discussion… des prix pour le meilleur article de presse, du meilleur logo ont été remis aux lauréats.