Des trombes d'eau faisant monter la pluviométrie à des niveaux effarants, des oueds en crue balayant tout sur leur passage et emportant dans leurs sinistres remous humains, animaux et végétation. Et surtout – du rarement vu sur les rivages hospitaliers de la Méditerranée – des tornades ou des vents, se déplaçant à plus de 100 à l'heure, tourbillonnent dans le ciel et aspirent tout ce qui leur tombe sous la main. Bref, un tableau d'apocalypse coutumier des pays riverains de l'Atlantique et du Pacifique et dont nous croyions être à l'abri! Ces scènes affreuses rappelant l'ouragan Katerina qui avait semé l'effroi sur une grande métropole américaine nous semblaient lointaines. Aujourd'hui, la colère de la nature n'épargne plus aucun pouce de notre Terre. La Tunisie qui est inscrite désormais sur son agenda vient de connaître des moments épineux et une situation difficile à gérer. Mais la diligence dont ont fait preuve les autorités du pays sous l'impulsion du Chef de l'Etat a permis d'en limiter les dégâts. Intervention immédiate, rapide et efficace: tel a été le mot d'ordre pressant. Bien entendu, devant un tel spectacle diramatique, on ne peut s'empêcher de penser au réchauffement climatique. Un réchauffement redouté par les climatologues, les océanographes et toute la sphère scientifique, mais traité de haut, jusqu'à aujourd'hui, par les décideurs politiques et économiques des grandes puissances de la planète. Faut-il en désespérer totalement? Non! Il est permis de rêver quand on voit les présidents des deux Etats les plus pollueurs de la planète réunis à Copenhague (Les Etats-Unis et la Chine) appeler la communauté internationale à réagir. Est-ce la prise de conscience salutaire?