Une ruche en pleine ébullition avec ses abeilles qui se dépensent sans compter, telle est l'image que la Tunisie s'apprête à offrir à l'orée d'un nouveau quinquennat. Une ruche dont tous les membres sont appelés à remplir efficacement leurs rôles respectifs afin que le nectar produit nappe un gâteau que doit se partager la communauté nationale… de la façon la plus équitable. C'est là l'image du plein emploi que le Président Ben Ali propose comme un des objectifs majeurs dans la conquête de l'excellence. Pour se positionner dans le peloton de tête, c'est toute la collectivité qui est invitée à mettre la main à la pâte, comme cet ensemble d'hyménoptères qui ne ménage aucun effort dans un magnifique et efficace ordonnancement. Mais pour que le produit de cet effort soit labellisé, il est nécessaire que soient assurées toutes les conditions de la bonne organisation du travail. C'est pour cela que le Chef de l'Etat, s'adressant dernièrement à ses ministres, a tenu à définir le rôle et les prérogatives de l'équipe ministérielle et à sa tête le Premier ministre, tel qu'il est défini dans le cadre d'un régime présidentiel. Pour ce faire, a affirmé le Chef de l'Etat, «le ministre est tenu d'être au fait des lacunes, besoins, griefs éventuels». Pour que l'effort soit payant, il lui faut donc s'inscrire dans une symbiose parfaite entre les gouvernants et les gouvernés par le biais d'une administration soucieuse des droits et des devoirs de chacun. Répercuter une telle vision des choses au niveau des gouverneurs afin que, en matière d'emplois, l'équilibre régional ne soit pas un vain mot, doit constituer le mot d'ordre auprès des gouverneurs. La confiance établie grâce au zèle de l'équipe ministérielle dans sa tâche de responsabilité constituera le meilleur des catalyseurs dans cette perspective.