Le propriétaire de ruches industrielles était atterré de constater la disparition de 20 ruches, constituant une perte d'un nombre important de reines et d'abeilles ouvrières, et donc d'un manque considérable dans la production de miel. Remis de ses émotions, et après s'être ressaisi, il procéda à quelques investigations qui lui permirent d'apprendre que ses abeilles avaient été transportées du centre tunisien, leur localité d'origine, au Sahel, dans une oliveraie où étaient déjà élevées d'autres abeilles. Quelqu'un eut l'idée " originale " de joindre les ruches dérobées à celles existants déjà dans cette région. Pour en avoir, le cœur net, le propriétaire victime de ce chapardage, se déplaça sur les lieux où il put reconnaître ses ruches au milieu de celles qui y étaient déjà installées. Il ne put qu'alerter les agents de la garde nationale qui se dépêchèrent sur les lieux, pour confirmer cet acte de soustraction frauduleuse et informer le procureur de la République. Celui-ci ordonna l'ouverture d'une enquête, afin de déterminer les responsabilités dans ce vol mystérieux. D'autant plus que le propriétaire de l'oliveraie en question semblait tomber des nues. Quant à la victime, elle put récupérer ses ruches, pour les ramener à sa ferme, en évitant aux abeilles, et autant que faire se peut, les désagréments du transport.