A l'image du «Printemps Numérique de Ben Arous», celui de La Manouba a connu un lancement en beauté. M. Mohamed Naceur Ammar a donné, hier, le coup d'envoi du «Printemps Numérique», organisé cette année sous le thème: «La Manouba: innovation Technologique et Investissements Prometteurs». L'événement qui souffle sa deuxième bougie s'est fixé pour objectif l'encouragement des jeunes diplômés à la création de projets privés dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. Le «Printemps Numérique de La Manouba» comporte un programme de formation intensive au profit de 30 candidats choisis parmi les diplômés de l'Université de La Manouba sur les techniques et perspectives d'investissement dans le web. Durant trois semaines de suivi et d'accompagnement au sein de la pépinière d'entreprises «Manouba Tech», les personnes adhérant à ce cycle de formation bénéficieront d'aide dans l'élaboration des fiches techniques des idées de projets. Au menu de la manifestation figure ainsi le Salon régional du printemps numérique. 30 exposants y prendront part dont les organisateurs. L'Université de La Manouba, des institutions bancaires et des pôles technologiques. Sur un espace vert, 30 tentes, reflétant le savoir-faire de nos ancêtres, ont été installées. L'espace d'exposition est dédié aux participants tel que le Centre d'affaire de La Manouba. Le Centre de Formation en Electronique du Den-Den et l'Agence Nationale pour l'Emploi et le Travail Indépendant de La Manouba sont venus fêter à leur manière le printemps dans ce gouvernorat. «L'Expert» a contacté ces structures-là pour avoir une idée sur leur participation à l'événement dans sa deuxième session. Le Centre de Formation en Electronique de Den-Den a entamé ses activités en 1988. Doté d'une expérience considérable dans le domaine électronique, le centre aura fort à faire pour former des compétences à haute valeur ajoutée. M. Saber Bel Arbi présentera les spécificités de ce Centre. «Le Centre de Formation de Den-Den» s'occupe de tout ce qui est électricité industrielle, électronique industrielle automatisme, micro-Proc, régulation et autres en relation avec le marché de l'industrie. Les candidats adhérant à notre Centre bénéficient d'une formation de 2 ans. Au cours de cette période, les jeunes diplômés auront la chance de s'initier à la vie professionnelle. Autrement dit, ils auront la possibilité d'appliquer tout ce qui est théorique au sein des entreprises œuvrant dans le domaine de l'industrie. Notre Centre suscite ainsi l'intérêt des étrangers. D'ailleurs 30 étrangers, dont la plupart sont des Africains jouissent d'une formation approfondie pratique en relation avec l'électronique industrielle. A l'échelle nationale, le nombre des étudiants au sein du Centre avoisine les 1.300 personnes. Après avoir apprécier la franchise de M. Saber Bel Arbi, technicien au Centre de Formation en électronique de Den-Den, nous avons quitté son stand pour nous aventurer dans un autre situé juste à côté. L'Agence Nationale pour l'Emploi et le Travail Indépendant est également présente à cet événement. Ses bureaux répartis sur tout le territoire tunisien déploient, selon Mme Nadia Manaï des efforts gigantesques en vue d'intégrer les jeunes diplômés dans la vie professionnelle. Pour ce qui concerne «Le Printemps Numérique 2010», la sélection des candidats est passée par notre bureau à La Manouba. Nous mettons également à la disposition de ces jeunes promoteurs des cycles de formation tels que la (CF), permettant à cette catégorie de préparer des fiches techniques sur leurs projets et de contacter des institutions bancaires capables de les financer. A l'instar de nos deux interlocuteurs, M. Mongi Mathlouthi, directeur du Centre d'Affaires de La Manouba a valorisé les initiatives lancées en vue d'insérer les jeunes dans la vie professionnelle. Pour ce qui est de l'activité du centre, M. Mathlouthi nous a confié que le Centre participera aux «Mercredis» des entreprises pour accompagner les jeunes promoteurs inscrits au programme de formation «Printemps Numérique de La Manouba». «Le Printemps Numérique de La Manouba» se veut une vitrine prestigieuse de services mis à la disposition des jeunes promoteurs, désireux d'installer les bases de leurs petits «empires technologiques». Face à la multiplication des initiatives, la concrétisation de leurs rêves serait-elle possible ?