Cette maladie devrait croître en 50 ans de 1,9 millions de cas à 4,1 millions, elle se développe dans le continent américain et en l'Afrique, mais son influence demeure minime dans le continent asiatique… En Tunisie les effets de cette démence perturbent l'environnement de nombreux foyers qui comptent en leur sein des personnes âgées atteintes et qui sont dans un état de détresse permanente. Leur entourage souffre énormément aussi bien moralement que matériellement et bien que notre pays possède une population jeune, il n'est pas épargné des fâcheuses conséquences sociales occasionnées par cette maladie. La question demeure posée pourquoi ne pas prévoir l'organisation de séminaires médiatiques de sensibilisation à l'image de ceux mis sur pied pour d'autres maladies sida, grippe, cancer, infirmités diverses? Ce mal est incurable et se développe à une vitesse impressionnante et touche la grande majorité de nos géniteurs âgés. Il n'y a pas de pire déchéance que la perte de la mémoire et des repères de nos ainés ce qui crée des situations alarmantes pouvant être des facteurs de troubles, stress, maladies nerveuses pour leur entourage. La maladie d'Alzheimer généralement diagnostiquée à partir de 65 ans, dont les premiers signes sont souvent confondus avec les aspects normaux de la sénescence ou d'autres pathologies neurologiques comme la démence ce qui fût diagnostiqué comme tel dans les années 1960-1961. Aujourd'hui elle est reconnue comme l'une des maladies les plus coûteuses aux économies des pays les plus développés. Le diagnostic de cette maladie repose essentiellement sur des tests neuropsychologiques et sur la mise en évidence d'une atrophie corticale qui touche d'abord le lope temporel interne et notamment l'hippocampe région importante pour la mémoire. Les premiers symptômes consistent en des pertes de souvenirs (amnésie) qui se manifestent initialement par des distractions mineures qui s'accentuent avec la progression de la maladie. L'atteinte neurologique s'étend par la suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage), allant jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort. La vitesse de l'évolution de la maladie est variable d'un individu à l'autre, rendant difficile tout pronostic précis, ainsi l'espérance de vie varie de 3 à 8 ans selon l'âge du patient au moment du diagnostic. Les changements psychologiques induits par la maladie influent sur les qualités humaines essentielles de la personne malade. A l'heure actuelle il n'existe pas de traitement efficace contre la progression de la maladie, les interventions proposées sont principalement d'ordre palliatif et n'ont qu'un effet limité sur les symptômes. Des efforts sont menés par l'industrie pharmaceutique pour découvrir un médicament permettant de stopper le processus neurodégénératif. La principale piste de recherche vise à s'attaquer aux plaques amyloïdes qui se forment entre les neurones au cours de la maladie et aux agrégats de protéine formant les dégénérexences neurofibillaires à l'intérieur des neurones. Bien que les causes exactes de la maladie d'Alzheimer restent encore mal connues, on suppose que des facteurs génétiques et environnementaux contribuent à son apparition et à son développement. Des mutations génétiques ont été identifiées dans les cas familiaux à début précoce qui représentent moins de 5% des patients atteints par la maladie d'Alzheimer. L'hygiène de vie joue un rôle avéré dans le risque d'apparition et de progression de la maladie, c'est ainsi que diverses études épidémiologiques et toxicologiques ont mis en exergue des facteurs de risques environnementaux tels que la présence des métaux comme l'aluminium dans l'environnement tout particulièrement sous forme hydrique…