L'Islam vise à ce que la nature humaine soit toujours en état de pureté. Cette bienheureuse disposition, le mois de Ramadan contribue fortement à la préserver. Le Prophète ne disait-il pas que «le jeûne et le Coran intercèdent le jour du Jugement dernier en faveur du croyant». Ce profond sentiment de piété qui baigne le cœur du croyant pendant tout le mois saint se prolonge le jour de l'Aïd par une intensification des valeurs de fraternité et de solidarité, par un sentiment de liesse générale qui imprègne les jeunes et les adultes en un spectacle de bonheur au sein de la famille et dans la rue. Amour partagé, solidarité agissante, fraternité compatissante et communion des cœurs, voilà ce qui fait la force des liens qui unissent les musulmans. Ainsi est expurgée de l'esprit toute trace d'égoïsme, de malveillance, d'indignité, de maltraitance, de malfaisance et prévaut l'esprit de charité, de générosité, d'altruisme, de bienfaisance. Bref l'esprit de l'humain et notamment en faveur des plus démunis, des handicapés, des personnes à besoins spécifiques, des malades. Et c'est là où réside l'un des aves majeurs de la démarche présidentielle. Une dynamique d'aide et d'entraide aura régné pendant tout le mois saint et les jours de l'Aïd. Une consécration des nobles préceptes de la religion islamique relatives à la nécessité de voler au secours de tous ceux qui sont en proie à la souffrance physique et morale, à leur prêter main forte à les assister dans les moments difficiles. Soit dans le cadre étroit de la famille, de la rue, du lieu de travail ou dans le cadre institutionnel et associatif. Les repas d'Iftar, les dons de produits alimentaires, les collectes de médicaments, la distribution d'ouvrages scolaires, les cérémonies de circoncision, etc. ont ponctué notre vécu quotidien parallèlement, bien entendu, à une démarche à consistance fiable, ayant pour objectif d'assurer à ces personnes les conditions d'insertion dans le marché du travail et dans le cycle de développement économique.