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Infrastructure et Signalisation Routière
Publié dans L'expert le 01 - 10 - 2010

La Tunisie est une république de plus de 12.000.000 d'habitants, située au nord-ouest de l'Afrique, entre l'Algérie et la Libye. La mer Méditerranée borde le pays sur plus de 1.300 km de côtes.
Depuis l'indépendance, la Tunisie a connu une vraie évolution sur tous les plans, économique et social particulièrement. Des progrès en croissance continue ont été constatés à tous les niveaux et surtout éducatifs à partir du Changement du 7 Novembre.
Le gouvernement tunisien a donc opté pour une politique de développement de toute nature, et pour laquelle des plans quinquennaux ont été élaborés. Cette expérience de développement vécue en Tunisie, a révélé que la clé de sa réussite repose sur une infrastructure de base bien étudiée, bien fondée et moderne afin d'assurer une meilleure performance économique.
Par conséquent, le pays a connu des réalisations gigantesques en matière d'infrastructure par la construction de barrages, de routes et principalement par le développement du secteur de transport et du réseau de communication. Certes une pareille initiative a récolté ses fruits et nous assistons à une large stratégie de grands projets d'infrastructure routière qui constitue l'une des grandes réussites.
Ainsi, durant les deux dernières décennies, la Tunisie a réussi à mettre en place un réseau routier moderne et fluide reliant toutes les villes du pays. C'est ce qui a lui a valu d'être propulsée au rang des pays émergents eu égard aux résultats très positifs de cette bonne initiative.
C'est ce qui a mené le gouvernement tunisien à adopter une politique de sécurité des infrastructures routières qui lui a permis de la rendre plus sûre par l'amélioration de ses caractéristiques techniques, l'interaction entre la route et le conducteur ou le véhicule, la lisibilité de la route, et assurer l'homogénéité d'un itinéraire ou à défaut, rendre perceptibles ses hétérogénéités.
La politique de sécurité des infrastructures du réseau routier national, repose sur des axes complémentaires tels que:
1. La réalisation de nouvelles routes
La construction de nouvelles infrastructures, capables de supporter la croissance des trafics, participe à l'amélioration de la sécurité globale du réseau routier national.
La réalisation de nouvelles routes et autoroutes, permet d'alléger le réseau existant d'un trafic important sur les autoroutes et les contournements urbains, ou l'adapter à la croissance des trafics par la soumission aux normes autoroutes de ces routes existantes.
La Société Tunisie Autoroutes n'a cessé depuis, d'investir de plus en plus sur le réseau routier en assurant une certaine sécurité de ces routes par le respect de normes techniques sans cesse actualisées.
Pour garantir le respect de ces normes, les nouveaux projets du réseau routier doivent faire l'objet d'un contrôle systématique tout au long de leur conception et avant leur mise en service.
2. L'entretien courant et la réhabilitation des routes existantes
L'entretien courant et la réhabilitation des infrastructures des chaussées et leurs équipements visent à conserver le patrimoine routier national en bon état et à permettre son usage en toute sécurité.
Parmi ces actions, il convient de citer l'entretien des revêtements des chaussées pour maintenir l'adhérence, la mise en place de marquages routiers pour améliorer la lisibilité de la route, le fauchage et le débroussaillage des accotements pour préserver la visibilité, la viabilité hivernale pour assurer la praticabilité du réseau routier en hiver.
3. Les démarches spécifiques d'amélioration de la sécurité des routes existantes
En complément de l'entretien courant des routes existantes, des aménagements de sécurité sont réalisés pour réduire l'accidentalité. Ces aménagements sont aujourd'hui mis en œuvre dans le cadre de plans régionaux. La méthode utilisée, partant d'une analyse fine des accidents pour définir les sections de route ou les points noirs à traiter prioritairement, doit être modernisée et améliorée.
Des actions spécifiques doivent être menées parmi lesquelles citons principalement la diminution du nombre et le traitement des obstacles latéraux le long des routes.
Une démarche sûre et efficace pour améliorer la sécurité des infrastructures existantes repose sur le respect des règles techniques garantissant la sécurité de ces infrastructures et leur réaménagement avec l'objectif de suppression des points noirs ou des hétérogénéités gérant l'usager et surtout là où l'accidentalité est anormalement élevée.
4. La mise en place de glissières motos sur les routes existantes
Il faudrait prévoir un programme qui permet de mettre en place sur le réseau routier national, des dispositifs de retenue adaptés aux motocyclistes. Identifier les zones à équiper par axe et par type de sites pour pouvoir mettre en place ces dispositifs.
5. La diminution du nombre des obstacles latéraux le long des routes existantes
Le traitement de ces obstacles doit constituer une dimension importante dans la politique d'aménagement des infrastructures routières en Tunisie, pour améliorer les conditions de sécurité.
Ces obstacles latéraux, comme les arbres, les poteaux, les équipements, etc. peuvent intervenir comme facteur aggravant dans les accidents de route. Leur identification doit être relativement aisée pour que les aménagements correctifs soient toujours faciles à mettre en œuvre en particulier lorsqu'ils touchent au paysage et à l'occupation du domaine public pour des finalités diverses comme les lignes électriques, téléphoniques, etc.
6. La signalisation routière
Nous arrivons en fin de compte au stade de la signalisation routière qui fait partie intégrante de l'infrastructure routière.
Dans l'analyse des accidents de la route, on distingue habituellement les trois éléments essentiels: l'usager de la route, le véhicule et l'infrastructure routière. Cette dernière caractérise le tracé de la surface de la route et plus largement les trottoirs, les bandes d'arrêt d'urgence, les fossés, les talus qui sont les pentes montantes ou descendantes, les équipements dont la signalisation est horizontale ou verticale, les îlots qui sont les groupes de maisons circonscrits par des rues, ou village rue, les panneaux, les plantations.
Pour simplifier le terme infrastructure routière, on inclut la route et ses abords qui intègrent le paysage des champs, l'urbanisation, pour arriver finalement à parler d'environnement routier.
Les caractéristiques routières de sécurité se distinguent par la reconnaissance de la contribution des facteurs route dans la genèse des accidents où l'on caractérise certains éléments de l'infrastructure routière tels que les virages, l'adhérence à la route, les accotements, la distance de visibilité, la traversées des petites agglomérations, les zones d'activités industrielles, et surtout la signalisation routière qui démontre le rattachement principal à la notion de cette infrastructure routière.
La signalisation routière permet de repérer, ou faire reconnaître à l'usager de la route, le lieu où il circule tout en ayant à sa portée les informations nécessaires qui lui permettent de comprendre facilement la signification de cette signalisation.
Les panneaux de signalisation routière sont des éléments très essentiels de la signalisation routière. Ils permettent de désigner à la fois le dispositif sur lequel sont implanté un signal routier et le signal proprement dit.
Placés sur le côté des routes, ils ont pour fonction de:
▪ Rendre plus sûre la circulation routière en informant les usagers d'éventuels dangers qu'ils peuvent rencontrer.
▪ Faciliter la circulation en indiquant par exemple les directions à suivre.
▪ Indiquer ou rappeler les diverses prescriptions particulières comme par exemple la limitation de la vitesse, ou l'interdiction de dépassement.
▪ Donner généralement des informations relatives à l'usage de la route.
6.1. Histoire de la signalisation routière:
La signalisation routière est aussi vieille que les routes elles-mêmes. Les premiers signes furent ceux qui donnaient les directions. L'Empire romain a érigé des bornes, en colonnes de pierres, le long de routes, pour indiquer les distances jusqu'à Rome. Au Moyen-âge, les signaux directionnels devinrent courants, indiquant la direction des villes aux carrefours, inscrites sur des colonnes ou des bornes. Les indications progressent à partir du XVIIe siècle et du XIXe siècle, où elles sont placées sur des plaques en fonte fixées sur les murs, les croix ou les obélisques des carrefours, ou sur des poteaux métalliques.
La signalisation devint beaucoup plus importante avec le développement de l'automobile. Les principes de base de la plupart des signalisations furent définis le 11 Octobre 1908 lors du Premier Congrès International de la Route à Rome.
La représentation symbolique sur les panneaux de circulation, par des pictogrammes, des images de carrefours, etc. en remplacement de textes, apparaît dès le début du dernier siècle. La Convention Internationale de Genève de 1909, standardise, au niveau international, quatre types de signaux: virages, croisement, cassis et passage à niveau.
Depuis cette époque, des changements considérables sont intervenus et le nombre de panneaux différents a considérablement augmenté. L'évolution de la nature des panneaux, considérés comme dispositifs sur lesquels sont implantés des signaux routiers, a quant à elle, suivi l'évolution des techniques et des technologies.
6.2. Catégorisation de la signalisation routière:
La Convention de Vienne sur la signalisation routière, adoptée le 8 Novembre 1968, reconnaît que l'uniformité internationale des signaux et symboles routiers et des marques routières, est nécessaire pour faciliter la circulation routière internationale et pour accroître la sécurité sur la route.
Par conséquent, huit catégories et signaux ont été définis:
▪ Signaux d'avertissement de danger.
▪ Signaux de priorité.
▪ Signaux d'interdiction ou de restriction.
▪ Signaux d'obligation.
▪ Signaux routiers de prescriptions particulières.
▪ Signalisation routière d'information, d'installation ou de service.
▪ Signaux de direction, de jalonnement ou d'indication.
▪ Panneaux additionnels placés sous les signaux.
6.3. Couleur de la signalisation routière:
La Convention de Vienne signée en 1968, avait pour objectif de standardiser la signalisation au niveau international, mais vu la diversité des usages en matière de couleur, elle n'a pu que définir un cadre commun qui convienne à tous.
Selon cette convention, les signaux d'indication montrent soit des symboles pour des inscriptions en blanc ou de couleur claire sur un fond de couleur foncée, soit des symboles ou des inscriptions de couleur foncée sur un fond blanc ou de couleur claire.
Les deux couleurs qui restent conventionnelles, sont le bleu qui indique l'obligation et le blanc qui indique l'interdiction. Les autres couleurs utilisées pour d'autres significations différent d'un pays à un autre.
6.4. Positionnement des panneaux de signalisation:
Les panneaux de signalisation doivent être placés de manière à pouvoir être reconnus aisément et à temps par les conducteurs auxquels ils s'adressent. Habituellement, ils sont placés du côté de la route correspondant au sens de la circulation. Toutefois, ils peuvent être placés ou être répétés au-dessus de la chaussée surtout lorsque les conditions locales sont telles qu'ils risqueraient de ne pas être aperçus à temps par les conducteurs.
L'amélioration du positionnement des panneaux de signalisation en Tunisie, doit être prise en considération, car certains panneaux sont soit mal positionnés, soit indiquent mal l'information donnée au conducteur.
Des anomalies doivent être corrigées, notamment sur ce qui suit:
▪ L'indication de la distance kilométrique qui reste à parcourir par le conducteur pour arriver à destination n'est pas couverte par tous les panneaux. Dans le temps, cette indication existait, mais elle a été supprimée entre-temps. On peut dire qu'actuellement elle est totalement absente.
▪ Sur les autoroutes, dont la vitesse est limitée à 110 km/h, le ralentissement affiché pour les sorties ne peut être appliqué que pour les conducteurs qui bifurquent vers ces sorties. Les utilisateurs de l'autoroute qui continuent tout droit, doivent garder leur allure à 110 km/h. On se demande pourquoi les agents policiers de la route infligent ce ralentissement aux conducteurs qui ne bifurquent par vers ces sorties.
▪ Les panneaux qui indiquent la direction sont parfois placés à l'intérieur d'un carrefour, alors qu'ils devraient être mis bien avant l'arrivée à ce carrefour.
▪ Certains virages ne sont pas indiqués par des panneaux, d'autres ne sont pas signalés assez à l'avance.


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