Par Tarek BEN HIBA, président de la fédération tunisienne de la citoyenneté de deux rives
La situation humanitaire des harragas "migrants" tunisiens en Italie et France s'est fortement aggravée. Sans ressources, sans nourritures et sans documents officiels (près de 90% n'ont pas pu conserver leurs passeports) ils se trouvent livrés à eux même sans possibilité de prendre les transports. Cette situation catastrophique a été crée par l'attitude scandaleuse du gouvernement français qui refuse d'appliquer les accords qu'il a lui-même signés. Après les rroms le gouvernement français jette son dévolu sur les migrants tunisiens en bafouant même les accords de Schengen. Les harragas sont harcelés par des spéculateurs mafieux qui leur demandent de verser entre 150 et 600 euros pour traverser la frontière italo-française.
La F.T.C.R. demande aux autorités consulaires de faciliter l'octroi des passeports aux nouveaux migrants arrivés de Lampedusa et de les exonérés dela taxe sur les passeports de 60 euros.
La F.T.C.R. dénoncent à nouveaux les mesures illégales prises par le gouvernement français contre les migrants tunisiens titulaires d'un document légal de séjour prévu par la législation européenne. Certains immigrés souhaitent repartir en Tunisie mais ne peuvent disposer des aides mises en place.
La F.T.C.R. est en contacte avec les autorités consulaires tunisiennes à Gennes, Nice et à Paris pour faciliter l'aide aux migrants tunisiens.Les mesures prises par les autorités italiennes tardent à se concrétiser, lepremier rendez vous est fixé au 18 avril 2011.
La F.T.C.R. demande que le statut avancé en cours de négociation entre la Tunisie et l'Union Européenne comporte obligatoirement une clause garantissant la liberté de circulation pour les citoyens tunisiens.
La F.T.C.R. lance un appel aux forces démocratiques françaises et italiennes pour un grand rassemblement à la frontière italo-française pour garantir le droit des migrants tunisiens et mettre fin aux harcèlements policiers et auxmesures illégales du gouvernement français.
La délégation de la F.T.C.R. et l'association membre RISOM nous informe que Suite a une mascarade par laquelle les autorités ont essaye de faire croire qu'il a été procède a une reconnaissance et a un examen individuel des rapatries près de 80 migrants ont été placé dans un avion sur l'aéroport de Lampedusa en partance vers la Tunisie. Il a été pourtant établi de manière incontestable qu'il n'en rien : Le vice consul Walid Hajem s'est contenté de faire une visite éclaire au centre sans prendre la peine d'entrer dans la salle où étaient retenus les rapatriés ; il n'a donc pu en reconnaitre formellement aucun. D'ailleurs les rapatriés n'ayant pas rencontré d'autorités consulaires étaient persuadés qu'il n'allait pas être rapatriés et sont monté dans l'avion tranquillement.
Nous sommes d'autant plus troublé que le vice consul tunisien était accompagné par un homme d'affaire s'appelant Sami Trabeslsi de Palerme dont les liens obscures avec le pouvoir de l'ancien dictateur Ben Ali et le consulat Palerme et les milieux d'affaires siciliens sont depuis plusieurs d'années dans les conversation des tunisiens du sud de l'Italie.
Ulcérés par l'attitude des autorités italiennes et tunisiennes lestunisiens de Lampedusa se son révoltés et ont brulé le centre de rétention.