Monsieur Saïd Aïdi, membre du bureau exécutif dans une interview donnée sur la radio Tunis chaîne internationale le 24 octobre en début de soirée lance un « appel au dialogue et contre la politique de la chaise vide ». Il rappel que le 23 octobre marque la fin d'une période et demande la mis en place d'instances indépendantes tout en dénonçant le meurtre politique. Monsieur Saïd Aïdi préconise la création d'une instance indépendante afin qu'elle donne son opinion sur les élections. Il souhaite que les élections se donnent avant le mois de juin car cette date est non appropriée et précise qu'il il faut au moins sept mois pour la mis en place d'élections, c'est pourquoi il rappelle, toute l'importance de la mis en place d'instances indépendantes. Il propose la création des commissions libres non rattachées, condition sine qua none pour la tenue d'élections libres. Monsieur Saïd Aïdi aborde la question de la dissolution des ligues de protection de la révolution, car ces ligues sont soutenues par des partis politiques qui ont des discours de haine et de violence, est non propice au bon déroulement des élections. Il demande la dissolution des « ces organisations, qui n'ont qu'un seul but, qui est celui d'installer la terreur chez le citoyen, en empêchant le déroulement de manifestations culturelles ». Le processus de dissolution appartient soit au ministère de l'intérieur, qui en a la prérogative et donc peut en prendre la décision, ou bien en dernier recours par une décision de justice indique monsieur Saïdi membre du parti Al Joumhouri. Selon lui le discours de haine et exclusion émane, sans les citer, de deux partis de la troïka qui appellent à la violence avec des slogans tels « que mort ou vif ».C'est dans ce contexte que Lotfi Nagued, membre du parti Nidaa Tounès a été « lynché », par une « opération de lynchage » précédée d'appel à la violence en nommant spécifiquement le nom de la personne visée. Il revient sur les événements violents de l'attaque de l'école Américaine, « attaque qui va malheureusement marquer à jamais l'histoire du pays ». Monsieur Aïdi appel au dialogue national et pour que le parti Ennahdha ne boycotte plus les dialogues au sein de L'UGTT pour sortir le pays de cette « mauvaise passe ». Ces Violences, souligne-t-il « ont un impact sur les investissements car les investisseurs ne peuvent investir dans un climat d'incertitude et de violences ». Il faut, dit-il « restaurer l'image du pays qui est celui de l'ouverture et de tolérance, revenir aux valeurs fondamentales ». Et que « la Tunisie soit au dessus de toute idéologie des partis ». Il donne son opinion sur la croissance économique du pays qui a enregistré une hausse et indique que cette « croissance est structurelle et non conjoncturelle », donc non inscrite dans une politique de développement durable. « Il faut trouver une voie pour que la croissance bénéficie à tous les tunisiens et non pour servir les intérêts des partis ». Il appel au dialogue pour la légitimité nationale, au consensus, et pour des élections transparentes. Il prône « une Politique de la main tendue pour assurer l'avenir du pays, qui est importante pour assurer la transition démocratique »et demande de fixer un calendrier pour la tenue des prochaines élections. Monsieur Saïd Aïdi conclu par l'idée qu'il faut « avoir un ministère et une souveraineté en dehors de tout calcul partisan ». Il invite enfin à se pencher sur la lecture de « l'homme révolté » d'Albert camus, dont il a lu un extrait poignant de vérités, et qui colle parfaitement à la situation que traverse le pays aujourd'hui.