Un nouveau séisme de magnitude 5,8 a frappé la Turquie dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 juin 2025, provoquant la mort d'une adolescente de 14 ans et blessant 69 personnes dans la province touristique de Mugla, au sud-ouest du pays. L'épicentre a été localisé à 68 kilomètres de profondeur en mer, au large de Marmaris, station balnéaire prisée par les touristes. Selon le ministre de l'Intérieur Ali Yerlikaya, la jeune victime a été transportée à l'hôpital après avoir fait une crise de panique, mais elle n'a pas pu être sauvée malgré l'intervention des médecins. L'annonce a été faite ce mardi matin dans une déclaration relayée par la chaîne turque NTV. Le tremblement de terre, qui s'est produit à 2h17 heure locale, a été ressenti dans plusieurs régions environnantes, notamment sur l'île grecque de Rhodes, où aucune victime n'a été signalée jusqu'à présent. Le bilan humain, bien que limité en pertes directes dues à l'effondrement de bâtiments, reste préoccupant. Soixante-neuf personnes ont été blessées en sautant dans un mouvement de panique, parfois depuis des balcons ou fenêtres, a précisé Yerlikaya. Aucun bâtiment résidentiel n'a été détruit selon les premières observations. Le ministre de l'Urbanisme, Murat Kurum, a confirmé que « nos équipes d'évaluation des dégâts poursuivent leurs opérations de reconnaissance sur le terrain. Aucune destruction majeure n'a été constatée jusqu'à présent ». La province de Mugla, qui comprend des destinations touristiques majeures comme Fethiye, Bodrum et Marmaris, a attiré 3,7 millions de touristes étrangers en 2024 selon les chiffres publiés par l'agence d'Etat Anadolu. Le séisme, survenu en début de saison estivale, pourrait raviver les inquiétudes sur la sécurité des infrastructures touristiques dans cette région sismiquement active. La Turquie, située sur plusieurs failles géologiques majeures, est régulièrement touchée par des séismes. Celui de février 2023, dans le sud-est du pays, avait fait plus de 50 000 morts et provoqué des destructions massives. Depuis, les autorités ont renforcé les plans d'urgence, mais les épisodes de panique collective comme celui survenu à Marmaris rappellent que le risque humain ne se limite pas aux seuls effondrements. Les autorités locales ont appelé la population au calme et à suivre les consignes de sécurité, tandis que les opérations de contrôle des bâtiments et d'assistance psychologique ont été enclenchées dans la région. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!