La finale de la Coupe du monde des clubs, prévue ce dimanche soir entre le Paris Saint-Germain et Chelsea, se déroulera sous haute sécurité, en raison de la présence du président des Etats-Unis, Donald Trump. Une participation qui s'inscrit dans le cadre de son rapprochement stratégique avec le président de la FIFA, Gianni Infantino. Le président Trump doit assister à la cérémonie de remise du trophée ce dimanche, ce qui implique un dispositif sécuritaire renforcé pour tous les spectateurs présents au stade MetLife de New York. J.D. Vance, vice-président des Etats-Unis, avait quant à lui assisté à la rencontre entre le Borussia Dortmund et Ulsan Hyundai, disputée au stade TQL dans l'Etat de l'Ohio, lors de la phase de groupes du tournoi. Bien que l'affluence ait été limitée à 8 239 spectateurs dans une enceinte pouvant en accueillir 26 000, les mesures de sécurité étaient particulièrement strictes, avec la présence d'agents du Secret Service américain dans les tribunes et aux abords du stade. Cette vigilance s'explique par la présence de Vance, premier dans la ligne de succession présidentielle. « Nous avons été soumis à des contrôles de sécurité très stricts, a déclaré l'entraîneur de Dortmund, Niko Kovač, en conférence de presse après le match. Quand nous avons quitté l'hôtel, des chiens renifleurs ont été mobilisés. En arrivant au stade, un agent est monté dans notre bus avec un autre chien. C'est tout à fait normal. C'est une Coupe du monde, et il y a des personnalités de haut rang. Le contexte était certes tendu, mais cela me semble justifié. » Ce dimanche, des renforts sécuritaires inédits sont attendus lors de la participation du président Trump à cet événement de masse, dans un stade de 82 500 places situé dans l'Etat du New Jersey, à seulement cinq miles de Manhattan. La protection du président mobilisera des équipes conjointes composées du Secret Service, des organisateurs de l'événement et du personnel du stade. Leur mission : assurer la sécurité du chef de l'Etat, prévenir tout danger potentiel, mais aussi éviter toute situation susceptible de lui causer un embarras. Cette mobilisation coïncide avec le premier anniversaire de l'attentat dont Trump a été victime le 13 juillet 2024, lors d'un meeting électoral en Pennsylvanie, où il avait été touché par une balle à l'oreille droite. « Les rassemblements de masse représentent un environnement de menace complexe et dynamique, a expliqué Stephen Rice, ancien responsable au département d'Etat pendant 27 ans. La planification et la connaissance du site sont essentielles pour contrôler la situation : il faut identifier les points d'accès principaux et secondaires, les zones à risque, les pièces sécurisées et les plans d'évacuation. » La présence de Trump nécessitera une coordination continue entre le Secret Service, les services d'urgence, les employés du stade et les agences de sécurité privée. Des inspections approfondies seront effectuées malgré les délais serrés, avec l'utilisation massive de chiens détecteurs dans les tribunes, à la recherche de substances illicites ou d'explosifs. La plupart des stades aux Etats-Unis sont équipés de détecteurs de métaux. Toutefois, face au risque accru que représente cet événement, le Secret Service installera ses propres dispositifs de détection autour du stade, en remplacement de ceux déjà en place. Pour le président, un système de protection en verre pare-balles pourrait être déployé. Même si la présence d'armes est théoriquement exclue, les autorités ne veulent prendre aucun risque. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!