Le porte-parole du tribunal de première instance du Kef, Yosri Houami, a annoncé que le juge d'instruction a émis huit mandats de dépôt à l'encontre du principal suspect dans l'affaire de manipulation des affectations universitaires de huit victimes. L'enquête a été confiée à la cinquième brigade centrale de la Garde nationale chargée des crimes informatiques. Le suspect avait été arrêté jeudi dernier, placé en garde à vue pendant 48 heures, puis cette période a été prolongée jusqu'au lundi. Présenté au parquet, il a fait l'objet de l'ouverture de huit dossiers d'instruction pour falsification, consistant en une altération intentionnelle de la vérité dans un support électronique ayant une portée juridique, ainsi que pour manipulation volontaire de données informatiques, incluant l'insertion, la modification, l'effacement ou la suppression de ces données, conformément aux articles 172 et 175 du Code pénal et à l'article 23 du décret-loi n°54 relatif à la lutte contre les crimes liés aux systèmes d'information et de communication. Le même responsable a précisé, dans une déclaration à Diwan FM ,que l'article 175, lié à l'article 172 qui définit le crime de falsification (délit criminel), prévoit une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison, tandis que l'article 23 du décret-loi 54 (délit correctionnel) prévoit jusqu'à 5 ans d'emprisonnement. Chaque affaire comportant deux infractions, le total des peines encourues pourrait atteindre 160 ans de prison. Le suspect est un élève originaire du gouvernorat du Kef qui a passé l'examen du baccalauréat cette année, sans toutefois réussir. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!