Mandla Mandela, petit-fils du défunt leader sud-africain Nelson Mandela, a déclaré que la vie des Palestiniens sous l'occupation israélienne est bien plus dure que tout ce qu'ont vécu les Noirs en Afrique du Sud sous le régime de l'apartheid. Il a appelé la communauté internationale à leur apporter son soutien. Mandla Mandela (51 ans) s'est exprimé mercredi soir auprès de l'agence Reuters à l'aéroport de Johannesburg, alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour la Tunisie afin de rejoindre une flottille destinée à acheminer nourriture et aide humanitaire vers Gaza, en dépit du blocus maritime israélien. « Ceux d'entre nous qui ont visité les territoires occupés en Palestine n'en sont revenus qu'avec une seule conclusion : les Palestiniens subissent une forme d'apartheid bien pire que celle que nous avons connue... Nous croyons que la communauté internationale doit continuer à soutenir les Palestiniens comme elle s'est tenue à nos côtés », a-t-il affirmé. Israël rejette toute comparaison entre la vie des Palestiniens, soumis à l'occupation ou à un blocus économique depuis plus d'un demi-siècle, et l'ère de l'apartheid en Afrique du Sud, où la majorité noire vivait sous la domination d'un gouvernement blanc minoritaire et répressif. Le Programme alimentaire mondial indique que la faim est largement répandue dans la bande de Gaza, tandis qu'un observatoire mondial de la faim estime qu'un quart de la population souffre de famine. Mandla Mandela a souligné que la fin de l'apartheid en 1994 n'a été rendue possible qu'après de fortes pressions et sanctions imposées par la communauté internationale. « L'Afrique du Sud de l'apartheid avait été isolée, ce qui a conduit à son effondrement. Nous croyons que le moment est venu de faire de même pour les Palestiniens », a-t-il conclu. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!