Des cas d'asphyxie se sont répétés à gabès ce vendredi 10 octobre 2025, à la suite de fuites présumées de gaz toxiques. Selon le député de la région, issam el bahri el jabri, environ 10 élèves du collège chatt essalem ont été victimes de malaises et transférés à l'hôpital pour prise en charge. Des accusations de négligence malgré des recommandations officielles Dans une déclaration à « tunisie numérique », le député a dénoncé la poursuite de l'exploitation « d'unités polluantes sans maintenance », et ce « malgré les recommandations du président de la république kaïs saïed ». Il a fustigé un « acharnement étrange et incompréhensible à utiliser des unités polluantes sans entretien... c'est un manquement et une négligence », allant jusqu'à évoquer « l'insistance de certains responsables à faire exploser la situation à gabès ». Le parlementaire a appelé à « l'ouverture d'une enquête au plus haut niveau central » et au « plein engagement des responsabilités », demandant que les défaillances éventuelles soient clairement établies et sanctionnées. Des alertes répétées portées au gouvernement Issam el bahri el jabri a précisé que les députés de gabès avaient, lors d'une réunion avec le ministre de l'économie, alerté sur l'utilisation d'unités polluantes. « Nous avons porté la voix des habitants de la région face au crime humanitaire commis à leur encontre. Nous avons utilisé tous les mécanismes, questions orales et écrites, et nous attendons des décisions urgentes de la part du gouvernement », a-t-il indiqué. Une série d'incidents en septembre La région de gabès avait déjà connu, durant le mois de septembre, quatre incidents successifs d'asphyxie touchant des habitants, ravivant les inquiétudes locales sur l'impact sanitaire des émanations industrielles. Ce que l'on sait à ce stade – environ 10 élèves du collège chatt essalem ont été pris en charge après des malaises liés à des fuites présumées de gaz toxiques ; – le député issam el bahri el jabri dénonce la persistance d'unités polluantes non entretenues malgré les recommandations du président kaïs saïed ; – une demande d'enquête « au plus haut niveau central » et d'imputation des responsabilités a été formulée ; – des alertes antérieures ont été transmises au ministre de l'économie ; – quatre épisodes similaires ont été recensés en septembre à gabès.
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