The liveblog has ended. No liveblog updates yet. C'est le président Donald Trump qui l'a annoncé ce mardi 21 octobre, comme il l'a fait pour les 8 guerres qu'il prétend avoir stoppées – l'Ukraine sera la 9e selon lui. Bref, pour faire simple, personne n'est obligé de croire le républicain. Il avait claironné que le cessez-le-feu tiendrait en dépit des escarmouches, la réalité est toute autre avec des bombardements israéliens et des dizaines de morts depuis la fin officielle des hostilités, le 10 octobre 2025. Si cette affaire tenait Trump n'aurait pas envoyé son vice-président J.D. Vance à Tel-Aviv pour convaincre Benjamin Netanyahu de ne pas piétiner la parole des USA, comme l'écrit le New York Times. «Il y a encore de l'espoir que le Hamas fera ce qu'il faut. S'ils ne le font pas, la fin du Hamas sera RAPIDE, TERRIBLE ET BRUTALE !». C'est la promesse de Washington si les combattants palestiniens n'arrêtent pas de fouler au pied les termes de l'accord de cessez-le-feu. Pas un mot sur les exactions commises par l'armée israélienne, qui elle ne serait pas tenue par le texte signé. Le Hamas a rapporté ce mardi matin 80 violations du cessez-le-feu à Gaza, 97 civils palestiniens tués et 230 blessés, par Tsahal évidemment… Même Netanyahu s'est vanté hier d'avoir d'avoir lâché 153 tonnes de bombes sur Gaza, dimanche dernier, en représailles au décès de ses deux soldats à Rafah. Mais tout ça la Maison-Blanche l'a enjambé, elle ne voit que les crimes du Hamas. Comme elle occulte l'aide alimentaire bloquée par Netanyahu au motif que le groupe palestinien ne lui a pas rendu toutes les dépouilles des otages décédés, alors que tout le monde reconnait la complexité de la tâche. En lieu et place d'une analyse objective de la situation, pour établir la responsabilité de chaque partie, Trrump éructe, vitupère, menace. «Nombre de nos désormais grands alliés au Moyen-Orient, et dans les zones alentour, m'ont explicitement et fermement [...] informé qu'ils accueilleraient favorablement l'occasion, à ma demande, d'entrer à Gaza en force et « redresser » le Hamas s'il continuait à mal se conduire, en violation de leur accord avec nous», a publié le président américain sur sa plateforme Truth Social. De quels alliés parle-t-il ? De l'Egypte, dont le président a fait campagne pour que son parrain américain reçoive le Prix Nobel de la Paix ? De la Jordanie, qu'Israël tient par la barbichette ? A moins qu'il s'agisse du Qatar, que l'Etat hébreu a eu la mauvaise idée de bombarder pour liquider des cadres du Hamas ? Bref, là aussi personne n'est obligé de croire Trump. Pas plus tard que jeudi dernier le républicain a menacé le Hamas de ses foudres s'il ne cesse pas de s'en prendre aux ennemis de l'intérieur accusés de pactiser avec Tel-Aviv. Déjà en mars 2025 le président américain menaçait d'ouvrir les portes de l'enfer si tous les otages israéliens n'étaient pas libérés d'un coup. Des mois se sont écoulés avant que les 20 otages vivants ne sortent de l'enclave palestinienne. Tout cela pour dire que Trump, fût l'homme le plus puissant de la planète, ne peut pas tout s'autoriser. Maintenant il nous dit qu'il a sous la main des alliés arabes disposés à faire le boulot que la toute-puissance ne peut pas entreprendre. On attend de voir.
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