?//php echo do_shortcode('[elb_liveblog id="' . get_the_ID() . '"]'); ? Issam Chouchane, vice-président de la Commission des finances au Parlement, a révélé dans une déclaration exclusive à Tunisie Numérique qu'il est attendu que la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi , présente demain mardi la note explicative relative au projet de loi de finances 2026, lors de la séance d'audition conjointe entre la Commission des finances de l'Assemblée des représentants du peuple et celle du Conseil des régions et des districts. Cette note, essentielle à la compréhension du texte, n'avait pas été jointe au projet de loi envoyé par le ministère au Parlement — un fait que Chouchane qualifie de « précédent inédit ». Une omission inédite qui a suscité des interrogations « Nous avons toujours eu l'habitude que le projet de loi de finances soit accompagné de la note explicative. Mais cette année, cela n'a pas été fait », a déploré le député, soulignant la gravité de cette omission sur le plan institutionnel. Selon lui, la note explicative contient les données statistiques, les justifications et les fondements techniques du texte budgétaire. « C'est un document de nature purement technique, mais d'une importance capitale », a-t-il insisté. Une séance d'audition décisive attendue ce mardi La ministre des Finances est donc appelée à rectifier la situation lors de son passage devant les commissions concernées. Cette présentation visera à combler le vide d'information laissé par l'absence du document dans la version initiale du projet transmis aux députés. « La note explicative est ce qui permet à un député de soutenir, de rejeter ou d'amender un projet de loi. C'est une pièce justificative essentielle », a expliqué Issam Chouchane, ajoutant qu'il s'agit d'un outil indispensable pour garantir un examen parlementaire éclairé et une prise de décision responsable. Vers plus de transparence dans l'élaboration des lois financières Le député a également plaidé pour que chaque projet de loi financière soit accompagné, en plus de la note explicative, d'une étude d'impact détaillée pour chaque nouvel article. Cette étude, selon lui, devrait évaluer les répercussions économiques et budgétaires de chaque disposition sur les finances publiques. « Lorsque j'étais président de la Commission des finances, j'ai insisté sur l'importance de cette étude d'impact, mais cela n'a pas encore été pris en compte », a-t-il regretté. Cette demande s'inscrit dans une dynamique de transparence et de rigueur budgétaire, alors que le pays se prépare à un exercice financier 2026 marqué par de fortes contraintes économiques et sociales. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!