?//php echo do_shortcode('[elb_liveblog id="' . get_the_ID() . '"]'); ? Le Premier ministre albanais Edi Rama a fait sourire tout en parlant très sérieusement de transformation numérique : sa « ministre de l'IA » virtuelle, Diella, serait « enceinte » de 83 enfants. Evidemment, pas de berceaux à prévoir : Rama désigne par là 83 mini-Diella, des assistants d'IA déployés pour chaque député via des écrans et des outils dédiés, afin de résumer, enregistrer et analyser les travaux parlementaires en temps réel. Derrière la formule clin d'œil, l'objectif est clair : industrialiser l'assistance cognitive au Parlement, de la veille législative au repérage d'amendements sensibles, en passant par la préparation de notes instantanées. Rama assure que la précision du système a déjà progressé (de ~85 % à 90 % selon lui) et évoque un partenariat technique avec Microsoft pour étendre l'usage de l'IA à d'autres procédures publiques, comme les achats. Cette « famille » d'IA arrive après l'intronisation remarquée de Diella comme ministre virtuelle—une vitrine politique qui avait déjà attiré la presse internationale. L'idée : incarner un assistant conversationnel appuyé sur les données publiques et les archives gouvernementales pour répondre, expliquer et documenter. Pourquoi c'est intéressant (au-delà de la blague) * Productivité parlementaire : un assistant par élu peut réduire le temps de recherche et améliorer le suivi des dossiers. (Encore faudra-t-il mesurer l'impact réel.) * Transparence potentielle : si une partie des sorties est rendue publique (résumés, liens sources), les citoyens pourraient mieux suivre les débats. (Condition : publier les méthodologies et journaux d'activité.) * Questions lourdes : biais algorithmiques, sécurité des données, traçabilité des sources, prévention des hallucinations—tout cela devra être cadré par des règles claires et des audits indépendants. Au passage, la petite phrase de Rama sur la « grossesse » de Diella a déjà fait le tour des médias et des réseaux—preuve que la mise en scène de l'innovation compte autant que l'infrastructure elle-même. Mais derrière la blague, l'Albanie teste un modèle d'assistants IA à l'échelle d'une assemblée, un chantier que beaucoup d'institutions européennes observent de près. À retenir : 83 « bébés » de Diella, c'est surtout 83 IA parlementaires en gestation. Si l'accouchement se passe bien—avec des garde-fous solides—la démocratie pourrait y gagner en clarté... et les blagues sur les crèches numériques ne feront que commencer. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!