The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean‐Noël Barrot, a dévoilé mercredi 29 octobre 2025 devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale un recul marqué des visas accordés aux ressortissants algériens. Sur les neuf premiers mois de l'année, les consulats français en Algérie ont délivré 14,5 % de visas en moins que sur la même période en 2024. Cette baisse impacte l'ensemble des catégories de visas. Le taux de refus pour les demandes algériennes a grimpé à 31 %, presque le double de la moyenne mondiale, estimée à 16 %. Les visas touristiques affichent le recul le plus fort : -21 %. Les visas économiques baissent de 12,6 %, tandis que les visas familiaux reculent de 7,4 %. Le ministre a expliqué que deux facteurs principaux expliquent cette tendance : la réduction des effectifs consulaires français en Algérie, limitant la capacité de traitement des dossiers, et une chute des demandes de la part des Algériens, qui jugent souvent « inapproprié » de voyager en France dans un climat diplomatique tendu entre Paris et Alger. Cependant, toutes les catégories ne sont pas touchées de la même manière : les visas étudiants sont en hausse de 12,5 %, avec 8 351 visas accordés en 2025. Cette progression profite notamment aux programmes de coopération universitaire auxquels participe Campus France. Le ministre a indiqué que ces visas étudiants sont traités séparément selon des accords bilatéraux visant à favoriser la mobilité académique. Par ailleurs, Jean-Noël Barrot a évoqué l'Accord franco‐algérien de 1968, qui organise les règles de circulation, de séjour et d'emploi des Algériens en France. Il a réaffirmé la volonté de la France de le réviser, jugeant qu'il ne correspond plus aux réalités migratoires et économiques contemporaines. Des discussions bilatérales sont en cours depuis 2022 pour adapter ce cadre juridique aux nouvelles exigences. En toile de fond, cette annonce s'inscrit dans un contexte de relation diplomatique tendue entre la France et l'Algérie. Le recours au visa apparaît désormais comme un instrument de pression et de négociation, au-delà de sa fonction traditionnelle de régulation des flux migratoires. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!