The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Un cadre de paix « affiné » pour l'Ukraine, mais toujours plein de zones d'ombre À Genève, les Etats-Unis et l'Ukraine affirment avoir mis au point un « cadre de paix actualisé et affiné » pour mettre fin à la guerre avec la Russie. Washington reconnaît que la première version du plan, portée par l'administration Trump, était jugée trop favorable à Moscou par Kyiv et plusieurs capitales européennes. Le nouveau texte insiste sur la nécessité d'un accord qui respecte pleinement la souveraineté de l'Ukraine, tout en restant diplomatiquement acceptable pour le Kremlin. Plusieurs Etats européens ont déjà préparé un contre-projet, article par article, afin d'équilibrer les propositions américaines. Sur le terrain, la violence reste quotidienne : Kharkiv et d'autres villes continuent d'être visées par des drones et des missiles. Pour l'Union européenne, l'enjeu dépasse la seule sécurité : le débat sur l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer l'aide à l'Ukraine devient central. Moyen-Orient : frappe sur le Hezbollah, Gaza toujours au cœur des tensions Au Liban, Israël a mené une frappe aérienne sur la banlieue sud de Beyrouth, dans le quartier de Haret Hreik, bastion du Hezbollah. L'attaque aurait fait cinq morts et vingt-huit blessés, tandis qu'Israël revendique l'élimination d'un haut responsable militaire, Haytham Ali Tabtabai. Cette opération constitue la première frappe sur la capitale libanaise depuis des mois malgré un cessez-le-feu. Le Hezbollah dénonce une attaque « traîtresse » et annonce que le mouvement se réserve le droit à une réponse, alimentant la crainte d'une escalade régionale. Dans ce climat, la bande de Gaza reste plongée dans une crise humanitaire extrême. Le mouvement de résistance Hamas, qui contrôle le territoire, accuse les forces d'occupation israéliennes de mener un génocide contre la population palestinienne. Plusieurs organisations internationales appellent à des enquêtes approfondies sur les destructions massives et le nombre de victimes civiles. Cette combinaison d'événements montre que le conflit ne se limite plus à Gaza : la menace d'un embrasement régional est désormais tangible, et chaque frappe au Liban ou en Syrie fait monter la tension d'un cran. Nigeria : enlèvements massifs d'élèves et appel pressant du pape Au Nigeria, la situation sécuritaire reste critique. 303 élèves et 12 enseignants ont été enlevés dans une école catholique de l'Etat du Niger. Au cours des dernières heures, une cinquantaine d'enfants ont réussi à s'échapper, mais 253 élèves et 12 enseignants demeurent captifs. Le pape a lancé un appel solennel en faveur de leur libération, rappelant que les enlèvements scolaires deviennent un fléau national. Depuis 2014, plus de 1 500 élèves ont été kidnappés dans le nord du pays, souvent pour des rançons ou des motifs idéologiques. Le gouvernement nigérian promet de renforcer les capacités sécuritaires et annonce le déploiement de 30 000 policiers supplémentaires dans les zones les plus vulnérables. Cependant, pour beaucoup de familles, ces mesures restent tardives face à l'ampleur de la crise. G20 en Afrique du Sud : un sommet marqué par l'absence des Etats-Unis Le G20 s'est achevé à Johannesburg dans un contexte politique inédit : les Etats-Unis ont boycotté le sommet alors même qu'ils doivent en assurer la présidence l'an prochain. Cette absence a empêché la traditionnelle passation de pouvoir. Malgré cela, les chefs d'Etat ont publié une déclaration commune, mettant l'accent sur la lutte contre les effets du changement climatique, la réduction des inégalités Nord–Sud et la réforme de la gouvernance financière internationale. Pour Pretoria, ce sommet constitue une victoire diplomatique, mais les tensions entre grandes puissances montrent que le multilatéralisme reste fragile. Les pays du Sud espèrent que leurs priorités — dette, développement, transition énergétique — ne seront pas éclipsées par les rivalités géopolitiques. Environnement : des mines toxiques empoisonnent le Mékong Une étude récente alerte sur l'essor de mines – souvent illégales – en Asie du Sud-Est, en particulier dans le bassin du Mékong. Plus de 2 400 sites ont été identifiés, dont 800 dans les zones fluviales du Laos, du Myanmar, de la Thaïlande et du Cambodge. L'extraction d'or, d'étain et de terres rares repose sur des substances extrêmement toxiques comme le cyanure ou le mercure. Ces polluants se déversent dans les rivières, provoquant une contamination progressive de l'eau et des poissons. De plus en plus de communautés locales signalent des maladies liées aux métaux lourds. Le paradoxe est cruel : les métaux produits dans ces mines alimentent la transition énergétique mondiale (batteries, panneaux solaires, moteurs électriques), mais leur extraction détruit les écosystèmes et menace directement les populations riveraines. Marchés mondiaux : les Bourses misent sur une baisse des taux de la Fed La semaine démarre dans le vert sur les marchés financiers. Les investisseurs misent de plus en plus sur une baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine dès décembre. Les marchés asiatiques ont ouvert en hausse : le Nifty 50 et le Sensex ont progressé, tirés par les valeurs technologiques. Les investisseurs interprètent les déclarations récentes de la Fed comme un signe d'assouplissement monétaire à venir, à condition que l'inflation continue de refluer. Cette perspective soutient également les marchés européens, même si les prochains indicateurs économiques américains — inflation, dépenses de consommation et emploi — seront déterminants. Devises, or et pétrole : tensions autour du dollar, l'or recule Le dollar reste robuste sur le marché des changes, notamment face au yen japonais, dans un contexte de faible liquidité qui pourrait entraîner une intervention des autorités nippones si la chute de leur monnaie s'accélère. En Inde, la roupie a brièvement plongé à un niveau historiquement bas avant d'être stabilisée grâce à l'intervention massive de la Banque de réserve de l'Inde. Sur les matières premières, l'or recule pour la troisième séance consécutive, pénalisé par la vigueur du dollar et des anticipations sur les taux américains. Le pétrole, quant à lui, reste sous pression, affecté par les signaux positifs autour d'un éventuel accord de paix en Ukraine et par les craintes de ralentissement de la demande mondiale. Grands mouvements stratégiques : Qube, BHP et la crise des puces Dans les affaires, plusieurs opérations majeures marquent la journée. En Australie, Macquarie Asset Management propose de racheter Qube Holdings pour environ 7,5 milliards de dollars, valorisant ainsi le groupe à plus de 11 milliards de dollars australiens. Cette offre inclut une prime élevée destinée à convaincre les actionnaires. Dans le secteur minier, le géant BHP abandonne l'idée de reprendre Anglo American, estimant que les conditions du marché ne justifient pas un nouvel effort. Le groupe préfère concentrer ses investissements sur le cuivre, métal stratégique pour l'industrie électrique mondiale. En Europe, la crise autour de Nexperia, fournisseur de puces liées à la Chine, continue de perturber l'industrie automobile. La fermeture partielle d'un site stratégique a créé un goulot d'étranglement majeur, obligeant les constructeurs à adapter en urgence leurs chaînes de production. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. 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