The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Le prix de l'huile d'olive connaît une chute spectaculaire sur les marchés marocains. Le litre se négocie désormais autour de 55 dirhams, soit environ 5 euros ou 17 dinars tunisiens. Une baisse notable comparée à la saison précédente, qui s'explique par de meilleures récoltes et une offre plus abondante. Mais cette accalmie tarifaire s'accompagne d'un revers inquiétant : une recrudescence des pratiques frauduleuses, alertent les défenseurs des consommateurs marocains. Dans la région de Ouezzane, considérée comme l'un des bastions historiques de l'oléiculture marocaine, les prix à la production oscillent actuellement entre 55 et 60 dirhams le litre (entre 5 et 5,5 euros, soit 17 à 19 dinars tunisiens), en fonction de la méthode d'extraction, de la qualité du fruit et des coûts logistiques. Un propriétaire de moulin local explique que le rendement atteint 15 à 16 litres par quintal, pouvant grimper jusqu'à 18 litres dans les zones les mieux arrosées cette année. Le prix de la matière première suit la même tendance : le kilogramme d'olives se vend entre 6 et 6,5 dirhams, soit 0,55 à 0,60 euro (environ 1,7 à 1,9 dinar tunisien). Sur les marchés, l'offre reste très variée. Les consommateurs trouvent de l'huile entre 55 et 75 dirhams le litre (5 à 7 euros, soit 17 à 23 dinars tunisiens), selon les procédés de fabrication. Certains points de vente affichent même des prix planchers avoisinant les 45 dirhams (4 euros, environ 14 dinars tunisiens). Alerte sur les huiles frelatées Derrière ces prix attractifs se cache néanmoins un danger croissant. L'Observatoire marocain pour la protection du consommateur tire la sonnette d'alarme sur une multiplication des huiles d'olive frelatées, parfois coupées avec des huiles végétales bas de gamme ou mélangées à des colorants chimiques destinés à imiter la saveur et l'odeur de l'huile vierge extra. Ces produits frauduleux sont souvent vendus dans des bouteilles en plastique anonymes, sans étiquetage, au bord des routes ou dans les souks populaires. Ils échappent totalement aux contrôles sanitaires, en violation des règles nationales de sécurité alimentaire. Renforcer la surveillance et protéger les consommateurs Face à cette menace pour la santé publique et la réputation du terroir marocain, les associations appellent à un durcissement des contrôles tout au long de la chaîne : production, distribution, transport et vente. Elles demandent également la fermeture immédiate des unités clandestines et l'accélération des analyses en laboratoire sur les lots jugés suspects. Les consommateurs sont invités à privilégier les circuits formels et les produits disposant de l'agrément de l'ONSSA, gage de conformité sanitaire. Les risques sont particulièrement élevés pour les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de pathologies chroniques. Alors que l'huile d'olive demeure un pilier de la cuisine et de l'économie marocaines, la vigilance reste de mise. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!