Le ministère des Affaires religieuses a affirmé dans une déclaration, publiée mardi 6 mars 2012, que la nomination des cadres religieux au niveau des mosquées est du ressort du ministère et “qu'aucune partie” en dehors du ministère n'a le droit d'intervenir sur cette question pour congédier, nommer ou muter de quelque façon que ce soit et sous n'importe quelle condition”. Dans sa déclaration, le ministère précise que dans “le cas ou la situation exige un changement des cadres religieux en fonction de la volonté des fidèles de la mosquée, cela devrait se faire en prenant contact avec le ministère tout en joignant à cette demande les arguments et les documents à cet effet”. Le ministère souligne que “les édifices religieux sont des biens publics et que toute intervention en leur sein pour faire des aménagements ou les équiper constitue une infraction et une source d'anarchie”. Dans “le cas où les fidèles souhaiteraient apporter des modifications à ces édifices, ajoute-t-il, il est de leur devoir de consulter le ministère ou son représentant afin de prendre les dispositions nécessaires conformément à la législation et à l'intérêt général”. Le ministère appelle à aborder la question de “la nomination des cadres religieux et des édifices religieux” avec compréhension sur la base de l'intérêt du pays et des citoyens et conformément à la chariaa et à la religion islamique” faisant remarquer que sa supervision des affaires religieuses dans le pays “est une question d'organisation que nécessite l'intérêt général”. Dans sa déclaration, le ministère des affaires religieuses met l'accent sur la contribution de la religion à l'instauration de la stabilité sociale, la concorde, la tolérance et la solidarité.