Bizarrement, et même après la fin (presque) des grandes chaleurs, même après les premières pluies qui ont humidifié l'air et mouillé le bois, nous notons de plus en plus de feux de forêt autour de nos villes. Un feu par ci, un feu par là, et on reprend les mêmes et on repart. La majorité des feux repartent (récidivent, plutôt) quelques jours après la première intervention des pompiers. C'est que nos soldats du feu sont enquiquinants à force de promptitude. Ils arrivent, éteignent et repartent avant qu' « on » ait au moins brulé de quoi aménager un beau lotissement en lisière de bois, ou en hauteur en bordure des villes. Alors, « on » rallume ! et « on » ré-rallume. Tant pis pour l'huile de coude. Djebel Ammar, à la lisière de Tunis, est défriché. A Béja, où la ville se retrouve à l'étroit entre monts et vallées boisés, « on » défriche parfois à coup de trois départs de feu simultanés. Excusez-nous messieurs les pompiers, c'est pour la « bonne cause » !