Le président du bloc parlementaire du parti du mouvement Ennahdha à l'Assemblée nationale constituante (ANC) Sahbi Atig a affirmé que son parti n'a jamais demandé l'inscription de la criminalisation de la normalisation avec Israël dans la constitution. Au cours d'une intervention dans le journal télévisé de Hannibal TV, Sahbi Atig a révélé que les « grands militants islamistes que sont Ismael Haniyeh et Khaled Mechaal (du mouvement palestinien Hamas) leur ont conseillé de ne pas inscrire cette question dans la constitution mais de se contenter d'une loi ». En réponse à une question du journaliste lui reprochant qu'Ennahdha pose des sujets polémiques et controversés telle que la chariaa, l'égalité des genres et la criminalisation de l'atteinte au sacrée qui suscitent trop débats et retardent l'écriture de la constitution, Atig s'est défendu que son parti ait posé ces sujets. Pour lui se sont des polémiques imaginaires créées par certains, affirmant que son parti a été très clair sur le principe de l'égalité entre homme et femme, soulignant que ce principe sera inscrit dans le constitution. Il a nié aussi l'intention d'Ennahdha de toucher à quelconque article du code du statut personnel, affirmant qu'en ce qui concerne l'atteinte au sacré toutes les composantes de l'ANC sont d'accord pour son adoption mais dans une loi et non dans la constitution.