Selon le “Wall Street Journal” publié vendredi 2 novembre, le consulat américain de Benghazi, qui a été la cible d'une attaque le 11 septembre dans laquelle l'ambassadeur a été tué, hébergeait une mission de la CIA chargée de mettre la main sur les armes lourdes du régime. Toujours selon le journal américain, seuls 7 des 30 responsables américains évacués de Benghazi à la suite de cette attaque travaillaient pour le département d'Etat. Les deux agents de sécurité tués le 11 septembre travaillaient également pour l'Agence centrale de renseignement et non pour le ministère américain des Affaires étrangères. Plus d'une vingtaine de membres de la CIA opéraient en secret dans les bâtiments du consulat. L'objectif de cette mission, entamée peu après le début de la révolution libyenne, en février 2011, était de lutter contre le terrorisme et de mettre la main sur les armes lourdes du régime. Des problèmes de communication entre la CIA et le département d'Etat pourraient expliquer les failles en matière de sécurité mises au jour lors de cette attaque.