Le membre de la commission financière Mongi Rahoui a estimé que le rejet du projet du budget de la présidence de la république par l'assemblée constituante témoigne d'une immaturité et d'irresponsabilité des députés d'Ennahdha ayant voté contre son adoption. Car ce rejet pourrait retarder l'adoption du budget de l'Etat pour l'année 2013 et par conséquent le déblocage des montants alloués aux dépenses de gestion au titre de l'année prochaine. Il a qualifié ce vote de message à connotation politique qui n'avait pas lieu d'être, vu ses conséquences. Imed Daimi a, quant à lui, déclaré que ce rejet peut être effectivement interprété d'un point de vue politique qui serait tributaire du régime politique qui sera adopté. Il considère que cette démonstration de force de la part d'Ennahdha par rapport au CpR est un acte inconscient et irresponsable. Il a en outre souligné que le président peut toujours, activer le projet du budget par décision républicaine et il n'est pas question d'enregistrer un quelconque retard. Imed Daimi a expliqué l'augmentation contestée du budget de la présidence est liée à l'augmentation des salaires accordée au personnel du secteur public après la signature de l'UGTT et à l'intégration des ouvriers de sous-traitance.