Selon un article paru sur Jeune Afrique, et se basant sur un rapport de l'ONU, les combattants tunisiens en Syrie seraient au nombre de 3 500 et constitueraient 40 % des effectifs jihadistes. Même des handicapés moteurs auraient été enrôlés, ainsi que des jeunes femmes. Selon certains, plusieurs jeunes Tunisiennes ont été endoctrinées pour mener le »jihad du nikah », qui revient à satisfaire les désirs sexuels des combattants. La plupart des familles de jeunes enrôlés exigent l'intervention du gouvernement tunisien. Le nouveau chef de l'exécutif, Ali Laarayedh, a répondu qu'il est difficile de contrôler la libre circulation des personnes. Une instruction sur les réseaux de recrutement a néanmoins été ouverte. La question est devenue épineuse et dépasse le cadre national ; le business de la mort implique une logistique et une préparation minutieuses allant de l'établissement de faux passeports à l'acheminement. Sur ce dernier plan, l'article de Jeune Afrique indique que les candidats au Jihad sont recrutés par des associations « humanitaires » financées par le Qatar.