L'ancien ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem a déposé en date du 21 mai courant, une nouvelle plainte judiciaire contre la journaliste Olfa Riahi, rapporte l'hebdomadaire « Adhamir » dans son édition du 21 mai. La dite plainte épingle la blogueuse pour divulgation de fausses informations dans le cadre de l'affaire dite « Sheratongate ». Informations selon lesquelles l'ancien ministre a été traduit devant le Pôle judiciaire. S'insurgeant contre une diffamation l'avocat de M. Abdessalem a, selon l'hebdomadaire, nié en bloc et en détail toutes les accusations pesant contre son client. L'avocat enfonce le clou estimant que «ces intox » visent à jeter en pâture l'ancien ministre et s'inscrivent dans le cadre d'une campagne de dénigrement entamée par Olfa Riahi et ses avocats afin de ralentir la procédure judiciaire. Il accuse même Olfa Riahi de propager des informations pouvant troubler l'ordre public. L'avocat réclame à ce qu'Olfa Riahi soit traduite sur la base de l'article 128 du code pénal qui punit de deux ans de prison ceux qui accusent, sans preuves, un fonctionnaire de l'Etat.