Aziz Krichen, est revenu sur sa page officielle sur les appels du ministre des affaires religieuses, Nourredine Khademi de respecter les rites religieux et à son imposition de fermeture des cafés et restaurants pendant le mois de Ramadan. Aziz Krichen a estimé qu'en « tant de membre du gouvernement », le ministre est tenu au devoir de ne stigmatiser aucune communauté. « La Tunisie est certes un pays musulman mais on y trouve beaucoup de résidents et de citoyens qui ne sont pas musulmans. On y rencontre aussi beaucoup de musulmans non pratiquants » a souligné le conseiller du président de la république. Aziz Kichen a soutenu le droit et le respect de la liberté du culte et de renvoyer Nourredine Khademi dos à dos avec le brouillon de la constitution où il est « question de liberté religieuse, de liberté de conscience et d'Etat civil (madani), c'est-à-dire non religieux » a-t-il rappelé. « Ces articles n'ont pas été rédigés pour le décorum et personne, fût-il ministre des Affaires religieuses, ne peut se comporter comme si ces dispositions démocratiques – et légales – n'existaient pas » a-t-il conclu.